Dans la lignée d’Indignation ou de la Tache…Roth raconte l’Amérique, son Amérique, celle de Newark, 1944, dans un quartier juif.
Bucky Cantor, le héros, est un jeune sportif accompli dont l’armée américaine n’ a pas voulu en raison de sa mauvaise vue. Tandis que ses camarades se battent en Normandie ou dans le Pacifique, il dirige un terrain de sport pendant les vacances où les enfants du quartier se réunissent. D’être exempté, pendant que les autres sont à la guerre, il a conçu une certaine culpabilité.
Une épidémie de poliomyélite s’étend parmi les enfants de Newark. Comment s’en prémunir? La transmission de la maladie est encore mal connue. On s’en remet à une bonne hygiène, la lutte contre les mouches, une vie saine et sportive…sans empêcher que les enfants ne soient atteints et même que certains en meurent. Bucky Cantor y voit sa guerre personnelle.
Et voilà que sa fiancée lui donne l’occasion d’un nouveau poste dans la campagne. Bucky Cantor part pour un camp de vacances dans un lieu idyllique, loin, pense-t-il de la contagion. Mais il ressent l’abandon de Newark comme une désertion.Une de plus.
Némésis, la déesse de la Vengeance, de la Juste Colère, étendra sur lui ses foudres.
Encore une fois, Roth a su raconter avec talent et mesure l’Amérique des petits juifs de bonne volonté dans la tourmente, tragédie ordinaire.

L’histoire me plaît bien. C’est un nouveau Roth?
J’aimeJ’aime
Il ne doit pas être encore en poche celui-là, j’attendrai.
J’aimeJ’aime
@Aifelle : il y sera sûrement!
J’aimeJ’aime
Bonjour Miriam, j’avais préféré Indignation mais il se laisse lire (et c’est toujours très bien traduit). Bonne journée.
J’aimeJ’aime