LIRE POUR LA TUNISIE
C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar….
Plaisir, fascination de la langue de Flaubert, si riche que souvent des mots me sont inconnus (à moi, ce n’est pas étonnant mais aussi au dictionnaire!). Images envoûtantes, péplum magnifique.
Parfois la violence est tellement insoutenable que je dois faire une pause.
Il y avait là des hommes de toutes les nations, des Ligures, des Lusitaniens, des Baléares, des Nègres et des fugitifs de Rome? On entendait, à côté du lourd patois dorien, retentir les syllabes celtiques bruissantes comme des chars de bataille, et les terminaisons ioniennes se heurtaient aux consonnes du désert, âpres comme des cris de chacal….
Que doit ce récit à l’Histoire ou à l’imagination de l’auteur quand il décrit la diversité des costumes, des mœurs, des Mercenaires de tous ces peuples de la Gaule à l’Asie et à l’Afrique?
Et les cérémonies religieuse à Tanit ou à Moloch? Documentées ou inventées? Peu importe d’ailleurs…

Incipit très célèbre, mais je ne connais pas la suite! Un Flaubert qui m’a échappé, allez savoir pourquoi.
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j’ai eu un peu plus de mal que toi à le lire mais c’est un bon souvenir malgré tout
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Documentées ou inventées?
Les deux. La documentation est impressionnante.
Vous pouvez en prendre un petit aperçu à cette page, rubrique « Notes documentaires autographes »:
http://flaubert.univ-rouen.fr/ressources/salammbo.php
Peu importe d’ailleurs…
Vous avez raison: Flaubert lui-même disait qu’il ne faisait plus la différence entre la réalité historique et ce qu’il avait inventé…
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@ Yvan Leclerc merci pour le lien!
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Un Flaubert, ô combien différent de madame Bovary! Où est passé le père du réalisme? On peut se dire qu’ici, en se laissant aller au lyrisme, il laisse libre cours à son tempérament romantique qu’il a toujours voulu réfréner.
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@Claudialucia : tu confirmes, bon pour le challenge Romantique!
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