CARNET OUZBEK

Ensemble Poyi Kalan (au pied du Grand minaret)
Edifiée en 1127 par l’Emir karakanide Arslan Khan, la Mosquée du Vendredi pouvait contenir 12000 pratiquants, elle fut reconstruite par Tamerlan pour en rassembler 15000.

En 1220 Gengis Khan pénétra dans la Mosquée à cheval et la ravagea. Il voulut monter en haut du Minaret, perdit son couvre-chef et dut se pencher. Il épagrna donc le minaret qui lui avait résisté et fait courber la tête. C’est le seul monument de la ville qui ne fut pas détruit par les Mongols.Huat de 47 m, sa seule décoration est l’agencement des briques.
L’émir Chaybanide reconstruisit la mosquée de Tamerlan à l’identique ;

Cette mosquée est immense. Sa décoration de briques vernissée rappelle un peu le canevas au point de croix. Les 4 Iwan sont ornés d’inscriptions du Coran et les coupoles vernissées de turquoise. Les arcades chaulées de blanc sont très sobres. Au fond le petit pavillon des ablutions cubique est élégant. Quand on se retourne on découvre les deux dômes turquoise qui brillent dans le soleil.
Bazar Taki Zargaron

C’est le Bazar des bijoutiers, quater axes convergent sous une haute coupole. Les boutiques sont installées dans les passages ; chez le bijoutier on voit les lourds bracelets indiquant le rang social de celle qui les portait. Un objet amusant : la sucette en argent qu’on remplissait de sucre, une chaînette en argent la reliait à un bracelet pour éviter que le bébé ne la perde. Le ferronnier façonne de curieux ciseaux qui imitent la silhouette d’une cigogne, ciseaux pour la broderie qui découpent des festons. Une autre spécialité boukhariote est un couteau à double manche et à lame unique – un peu trop grand pour moi !
Le marchand d’épice nous fait goûter une tisane parfumée à la menthe, la badiane et le safran, délicieuse mais je préfère renouveler les épices pour grillades je viens de terminer le mélange acheté à Gumri avec lequel je parfumais les grillades de porc. Impossible d’avouer cette finalité ; les Ouzbeks sont tolérants, ne bannissent ni bière ni vodka qui se trouvent sur toutes les tables des touristes ; mais il ne faut pas exagérer !
Madrasa d’Ouloug Beg (1536)

Le bazar s’ouvre sur une esplanade où deux madrasas se font face, celle d’Ouloug Beg, le petit fils de Tamerlan, le Prince astronome, mathématicien dont la façade est sobre. Deux bandes verticales bleues, une corde torsadée sur le rebord de l’Iwan, des briques vernissées dessinant des motifs sobres.
Madrasa d’Abdul Aziz Khan 1652)
majoliques en tapis de prière aux motifs délicats
L’Iwan est couvert de majoliques fleuries en forme de tapis de prièreaux stalactites de stucs colorés. Adul Azziz est mort avant la fin des travaux, sa madrasa est restée inachevée.
Un nid de cigogne coiffe le minaret. Autrefois els cigognes étaient nombreuse dans Boukhara. Elles trouvaient dans les nombreux bassins grenouilles et insectes pour leur pitance. L’assèchement des bassin a chassé les cigognes vers d’autres lieux.
Les madrasas ont toutes le même plan : une cour carrée, une mosquée, une salle des examens. Les deux sont investies par les marchands qui vendent des magnets 1€, ds T-shirt 5€, des sacs très dorés pour els touristes ouzbeks mais aussi des miniatures de magnifiques suzanis, ces étoffes de soie ou coton brodés de fils de soie aux fleurs et grenades Dans la mosquée de la madrasa d’Ouloug Beg, la marchande qui prélève 2000 soums pour allumer la lumière me propose un discount sur un grand suzani qu’elle propose 200€, pour moi ce sera 150€ si je reviens.
ces décors sont vraiment superbes!
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