Tsili film d’Amos Gitaï

TOILES NOMADES

Tsili

Je suis une fan inconditionnelle d’Amos Gitaï et de Aharon Appenfeld qui a écrit le roman  Tsili. Il fallait donc que je voie le film. Mais peut être aurais-je dû lire le livre avant. J’aurais sans doute mieux suivi cette oeuvre a-typique. Amos Gitaï sait raconter une histoire en utilisant les canons du cinéma habituel. Il peut aussi produire une installation avec des vidéos comme celle dédiée à son père avec le documentaire Lullaby to my father qui m’avait beaucoup émue.

Le générique de Tsili est une chorégraphie, une jeune fille (Tsili?) danse sur fond noir en chemise de nuit blanche. Long plan-séquence. Je sais que ce ne sera pas un film d’action, plutôt un film contemplatif. Tsili vit dans les bois, dans ces forêts où étaient les Partisans  d’Appenfeld. Elle mange des baies, se fabrique un nid. Visuellement il ne se passe rien, en revanche la guerre est présente dans la bande sonore. C’est autant un film à écouter qu’à regarder.  Arrive un jeune homme, Marek, qui essaie de nouer un dialogue, offre du pain, leurs rapports sont très étranges. Scène de viol. Tsili ne veut pas. Très pénible pour moi. Succède une scène très tendre où les amants dorment dans un nid de branchages. Compliqué : Tsili est joué par deux actrices aux longs cheveux mais qui ne se ressemblent pas; Pourquoi? 

 

Une colonne de réfugiés marche vers la mer. La mer Noire ou la Méditerranée. Ils s’abritent sous un hangar.

tsili3

Puis suivent des images d’archives. Des enfants de diverses communautés d’Europe Centrale, prises avant la guerre. Très émouvantes.

Il faut que je lise le livre!

Lire la critique ICI

 

Avatar de Inconnu

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

3 réflexions sur « Tsili film d’Amos Gitaï »

  1. J’ai lu « Tsili », c’était d’ailleurs ma première lecture d’Appelfeld, et j’avais beaucoup apprécié, je savais que c’était l’enfance transposée de l’auteur. Ça n’a pas empêché que je n’ai pas compris grand chose au film. Je ne vois pas ce qu’Amos Gitaï a voulu démontrer. Je l’ai entendu dire qu’Appelfeld avait pleuré en le voyant, sans doute cela lui a-t’il rappelé des émotions profondes, mais en tant que spectatrice lamba, je suis passée à côté. J’ai plutôt envie de relire le livre.

    J’aime

Laisser un commentaire