LE MOIS ITALIEN
Andrea Camilleri est le « père » de Montalbano dont je suis toujours avec grand plaisir les enquêtes, il a aussi écrit de romans historiques. J’avais adoré le Roi Zozimo que j’avais lu en riant aux éclats.
La Secte des Anges s’inspire d’une histoire vraie.
En 1901, A Palizzolo, une bourgade de Sicile, une étrange rumeur d’épidémie de choléra affole la population. Le prêtres partent en croisade contre
l’avocat Teresi, défenseur des pauvres gens, et anticlérical notoire. Les autorités font appel aux carabiniers pour rétablir l’ordre….Pas de choléra mais plutôt une épidémie de grossesses chez les jeunes filles de bonne famille et dévotes.
Camilleri raconte avec humour et truculence sa Sicile. Aristocrates, mafia et clergé se liguent contre Teresi. Intimidation, violence, la justice a bien du mal à passer.
La narration est alerte, le rythme endiablé, avec tous les rebondissements de l’affaire. En revanche le style est alourdi par l’usage d’un « argot »(?) ou dialecte(?) étrange. Difficile de traduire les particularismes linguistiques de Camilleri! Le traducteur a fait appel à tout un corpus de mots inconnus qui entravent la compréhension. Il aurait fallu fournir le lexique. Un ou deux mots déformés ou inventés de temps en temps, passe encore, mais il y en trop!
Cela ralentit la lecture sans la gâter toutefois.


Je l’ai lu il y a quelques mois et j’ai beaucoup aimé l’humour de ce récit. J’ai été un peu déroutée au début par le lexique en effet, le traducteur ayant dû faire preuve d’inventivité pour traduire le dialecte, mais je m’y suis habituée, d’autant que j’ai retrouvé par la suite certains mots inconnus pour nous dans d’autres traductions de Camilleri. J’ai fini par les comprendre par le contexte, comme quand on lit en VO !
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@florence : ce n’est pas défaut de comprendre, c’est juste que ces mots sont sortis d’un dialecte que je n’arrive pas à identifier, loin de la Sicile? quel intérêt?
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En effet. Je demanderai à une amie italienne, qui a été professeur de littérature italienne.
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tu me rassures! j’avais l’impression d’être la seule un peu gênée par la langue!
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Mis à part les mots qui t’ont gênée, le thème est attirant, et puis je n’ai encore jamais lu l’auteur, ce serait l’occasion.
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