LIRE POUR L’AFRIQUE
J’aurais bien aimé la rencontrer à Dakar, cette Safi, forte personnalité, petite fille débordante d’énergie, qui par passion des mangues a volé l’argent du marabout de son école musulmane. Ecolière parfois rebelle, qui imagine toutes sortes de farces. Bonne élève, elle a su réussir ses études tout en s’amusant, aller au bal, être coquette, rencontrer l’amour de sa vie malgré son milieu plutôt traditionaliste. Elle a écrit ce roman (c’est écrit sur la couverture, peut être plutot un témoignage) pour dire à sa Grand-mère et à son père comme elle les a aimés!
Dakar, années 50, un quartier où il y a des manguiers et des grenadiers, encore des animaux dans les cours, une grande maison où la famille (au sens très élargie) cohabite, un peu plus tard, la famille déménage sur le Plateau, quartier plus occidentalisé….Dakar n’est pas encore ce mélange de verre et béton que j’ai vu mais déjà une grande ville….
Une lecture fraîche, simple, émouvante, sans aucune prétention qui m’a transportée dans l’espace et le temps. Un beau souvenir de Dakar!
lire une analyse détaillée ICI
J’adore sa ma plue vraiment
J’aimeJ’aime