POLAR EXOTIQUE


Yeruldelgger est un roman policier qui se déroule en Mongolie.
J’ai dévoré en trois jours ce pavé de 630 pages haletantes et addictives en moins de trois jours avec appétit mais aussi mauvaise conscience parce que c’est un policier vraiment très violent. Pour certaines lectures, je consulte mon smartphone, pour voir un tableau, consulter une date ou une carte de géographie, pour Yeruldelgger j’aurais dû prendre un carnet et un crayon et noter le nombre de victimes, de tirs dans les jambes ou les genoux, de viols…. je serais arrivée à un total impressionnant. Je n’aime pas la violence gratuite encore moins les meurtres d’enfants, deux petites filles en sont victimes dans le livre.
Je n’aime pas non plus que l’enquêteur use de rapport de force, de l’intimidation, de la torture, ni des coups superflus.Je préfère généralement qu’il utilise son intelligence avec subtilité. Les machos invincibles ne me font pas rêver, ni les superman, batman et autres tarzan. Voilà pour ma mauvaise conscience!
Ce roman foisonnant est complexe! Yeruldelgger est un policier d’exception,incorruptible, homme blessé, il poursuit ses enquêtes en cours malgré toutes les intimidations. Ses partenaires, le médecin légiste et sa plus proche collaboratrice, sont des femmes douées et belles, parmi les premières victimes, trois chinois et deux prostituées, presque la parité! Elles sont loin de n’être que des faire-valoir aux machos.
Ce polar exotique nous emmène en Mongolie entre Chine prédatrice des terres rares et des richesses du sous-sol, et Corée capitaliste où les touristes coréens se paient des treks dans les steppes encore sauvage. Le souvenir de l’Union soviétique est encore très présent. la corruption des politiques et policiers et les luttes d’influences de ces riches voisins seront la toile de fond de l’intrigue.
Exotisme encore, la vie dans les yourtes avec les traditions des nomades qui perdurent. Gastronomie mongole : les raviolis d’agneau frits, et la marmotte rôtie., sans parler des tartines de confiture de myrtille et de crème!
Mystères aussi des chamans nomades et des bonzes combattants qui sont dignes des meilleurs films chinois.
Tout ce mélange fait que la lectrice se laisse emporter dans la steppe et les montagnes de l’Altaï….à cheval, en moto, en quad et en voiture.
Polar ethnographique? Pas sûr, l’auteur Ian Manook est un écrivain français :Patrick Manoukian, journaliste et grand voyageur.
J’ai dévoré aussi ce polar, malgré sa violence. Par contre, je n’ai pas continué la série, sans raison particulière (sauf que je ne peux pas tout lire).
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Exact, c’est violent, mais je tournais les pages…
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j’ai aimé le dépaysement que le roman procure mais par contre je n’ai pas aimé le polar lui même et je n’ai pas lu la suite non plus
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Un polar intéressant pour le cadre et le peuple qu’il présente. Quant à la violence, on peut ne pas l’aimer mais.. elle existe !
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Bonjour Miriam, comme Aifelle et toi, j’ai dévoré ce polar mais aussi comme Aifelle, je n’ai pas continué et pourtant le deuxième volume qui m’attend dans une de mes PAL. Bonne après-midi.
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