Stefan Zweig/Joseph Roth – Correspondance (1927 – 1938)

FEUILLES ALLEMANDES

Après avoir lu Fouché de Zweig, Tarabas et la Crypte des Capucins de Joseph Roth, quel plaisir de rester en compagnie des deux auteurs et de parcourir leur correspondance. Correspondance de deux nomades : leurs lettres ont pour adresse des hôtels à travers l’Europe. Roth voyage beaucoup, pour son travail de journaliste, tout d’abord. puis, sur la fin il s’exile à Paris tandis que Zweig s’installe à Londres. 

Bavardage de deux amis. Roth écrit souvent, il évoque ses problèmes d’argent, la maladie de sa femme qui assombrit sa vie, donne ses nouvelles adresses. Zweig répond avec une grande gentillesse. Certaines lettres sont prosaïques et n’offre pas beaucoup d’intérêt pour le lecteur profane. Certaines évoquent la publication de leurs livres respectifs. Certaines sont déchirantes, quand il se sépare de sa femme, quand il raconte son alcoolisme.

Les spécialistes de ces deux écrivains ont sûrement lu avec plus d’attention que moi ces lettres que j’ai parfois parcourues en diagonale quand il s’agissait des démêlés avec les éditeurs ou les ennuis d’argent. C’est une correspondance souvent très émouvante.

 

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Stefan Zweig/Joseph Roth – Correspondance (1927 – 1938) »

  1. C’est le reflet d’une époque aussi, au-delà des vies personnelles. Il y a tellement de correspondances à lire, c’est impressionnant. Les écrivains d’aujourd’hui laisseront moins de traces.

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