GUADELOUPE

Le parc zoologique des Mamelles est à l’ouest de la Route de la Traversée du massif de Basse Terre occupé par le Parc National de Guadeloupe. Visiter un zoo alors que tant de randonnées sont balisées parait un peu aberrant mais les guides (Vert et Evasion) le recommande chaudement. 16.90€, durée de la visite 1h30. On remet avec le ticket un plan inutile puisque la visite est fléchée et qu’il est impossible de prendre le circuit à l’envers. Des panneaux commentent les espèces végétales et animales. Le parc zoologique est installé dans une forêt de très grands arbres souvent colonisés par des lianes, bromélias et orchidées. La strate la plus basse est fleurie d’Alpinias rouges et roses, héliconias et autres fleurs tropicales. La promenade se déroule dans un parc fleuri magnifique.

Les animaux sont enfermés dans de vastes enclos où ils peuvent se cacher. C’est amusant de les chercher. Les racoons (ratons laveurs) sont très actifs, certains sont au bord de l’eau et semblent laver quelque chose. La mangouste est beaucoup plus discrète, elle se cache dans les buissons. Il me faut un certain temps pour repérer l’iguane sur sa branche et les tortues se fondent dans le paysage.
Dans l’insectarium on voit de phasmes et des blattes. Dans le vivarium, deux boas, un python ry d’autres iguanes et un gentil anoli. Tout est très bien expliqué.
Le zoo se veut un conservatoire de la biodiversité. Une vidéo explique qu’il contribue à la reproduction d’espèces menacées qu’on relâche dans la nature dès que c’est possible – histoire de persuader les visiteurs que leur visite participe de la préservation de la biodiversité.
On pénètre dans le domaine des lémuriens par un sas (entrer à la lumière verte, bien refermer la porte, rideau de chaînes métalliques, nouvelle porte) Il convient de faire bien attention à ses affaires et d’éviter d’exciter les animaux qui peuvent mordre. Certains visiteurs, même adultes n’en mènent pas large.

Un parcours aérien dans la canopée sur des passerelles de bois et de ferraille suspendues très longue. Interdit de courir. Seulement deux personnes en même temps. Après avoir parcouru 14 passerelles j’ai hâte de me retrouver sur la terre ferme.
La fin de la visite est celle d’un zoo classique : ocelots, jaguar, les félins ont un magnifique pelage mais c’est triste de les voir enfermés. De même pour les aras que nous avons vus en liberté au Costa Rica.
Au Col des Mamelles des sentiers montent à la Mamelle Pigeon et à la Mamelle du Bourg (2h AR chacun).

La Maison de la Forêt est fermée. Plusieurs promenades sont balisées des plus faciles (20 minutes) pour les familles aux plus difficiles. Je choisis celle du Bras de David (50 minutes) et passe une belle heure dans une jungle impressionnante. Même noté facile, la trace monte entre racines et boue glissante. Cette fois-ci encore je regrette mon bâton surtout quand je rejoins quatre sympathiques retraités deux bâtons chacun. Sur le sentier d’Interprétation, les arbres sont identifiés. Enfin un Akomat qui est bien un fromager et un arbre Bois-côtelette ((Citharexylum spinosum) .
Déjeuner sur le bord d’une route adjacente qui mène au Parking Corossol (tables de pique-nique sous des carbets)

Il y a beaucoup de monde à la Cascade de l’Ecrevisse qui se trouve à deux pas de la route (allée dallée accessible PMR). De l’autre côté de la route, une belle aire de pique-nique bondée. Avec la grève (réforme des retraites) beaucoup d’écoles sont fermées et on et venu en famille comme un dimanche supplémentaire. On peut aussi nager dans la Rivière Corossol derrière un barrage qui fait un petit bassin.
Encore une quinzaine de kilomètres jusqu’à Petit Bourg. Sortant de la luxuriante forêt, nous trouvons la Canne dans la plaine. Petit Bourg s’annonce avec de grandes routes, un lycée énorme et coloré, des constructions anarchiques. Ce n’est pas la campagne comme à Pointe Noire. La pression de la ville proche se fait sentir. Il est encore trop tôt pour s’installer au gîte. Nous allons à la plage la plus proche à Viard. Elle est envahie par les sargasses. Une odeur déplaisante se dégage. Personne sous les cocotiers. Dans les rares voiture il semble que se déroulent des activités louches. Les abords sont souillés, cela ressemble à une décharge sauvage. J’appelle les propriétaires du gîte pour avancer le check-in.
Notre bungalow est le premier à côté du portail. Comme promis au téléphone, il n’y a pas une seule marche et à peine deux mètres sur une allée cimentée. Dominique n’aura aucun problème d’accès. Mais nous ne jouissons d’aucune vue qui est masquée par les autres bungalows. Une grande pièce avec un coin salon et un grand lit. Une décoration très jolie bleu-marron avec quelques touches de jaune. Un ventilo à grandes pales au plafond (j’adore). La terrasse est fermée par des stores en cannisse, il y a une grande table et un coin cuisine. Comme je regrette le Bakoua et les colibris de Baille-Argent !
De retour du SuperU (cher et décevant) Mireille, notre hôtesse me montre la terrasse commune et le jacuzzi (en panne). Elle a organisé un joli espace fleuri avec une vue dégagée sur la mer et sur la Soufrière avec des chaises longues, un canapé destiné à tous les locataires. Une agréable brise souffle et je me promets d’y revenir souvent.

Un apéro (punch, planteur et jus exotiques) réunit la famille de nos hôtes, un couple canadien et leurs trois enfants qui reviennent de la Soufrière, un couple français. C’est une belle initiative pour faire connaissance.
Richard cuisine des spécialités locales : nous commandons des ouassous cuisinés dans une sauce délicieuse accompagnés de petites boules de pâte de manioc.
Une journée bien remplie, et finalement le gîte il est quand même sympa. Tu les as vus les lémuriens ?
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@Aifelle : ils sont rigolos les lemuriens ils jouent avec la peur qu ils inspirent aux humains. Je n ai pas mis les photos parce qu ai un gros problème avec le stockage de WordPress j ai atteint 79% . Je rétrécis les anciennes photos et limite les nouvelles
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