MASSE CRITIQUE DE BABELIO (JEUNESSE)
Il est arrivé hier dans ma boîte à lettres et ce mince « conte » de 119 pages avec sa jolie couverture m’a bien plu. D’abord, le lire, le critiquer (c’est la règle de la Masse Critique) puis, l’offrir à un jeune, de préférence sénégalais puisque c’est un « enfant de la Teranga » joli cadeau!
Mais à qui est-il destiné?
Cet enfant survolé par un oiseau magique se sent appelé à voyager. Il est spécial.
Et cette « Odyssée » est le pénible voyage des migrants, par le désert, emprisonné en Lybie (ou Algérie ou Tunisie) il parvient aux Pyramides (ce n’est pas le plus court chemin vers la France où travaille son père). Détour par l’Irak en guerre, rencontre avec des migrants Syriens, Istanbul, Athènes, les Alpes et la neige….
Happy end à Paris.
Pourquoi est-il parti dans cette galère? Qu’a-t-il vraiment vu?
On ne le saura pas.
j’ai bien du mal à imaginer un pareil cadeau, je ne crois pas que je vais le donner . C’est décousu, superficiel et je n’en vois pas l’intérêt.
🧡
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très sympa ces Masses critiques pour découvrir d’autres univers mais parfois en effet…. il vaut mieux oublier !
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Bonjour,
Même négative une critique peut être source d’inspiration, de réflexion et d’une construction future plus élaborée.
En ce sens, je prends note de tous les avis sur mon travail et même si en tant qu’auteur on préfère les compliments,
cela flatte son ego, le but premier d’un écrivain même amateur est à la fois de s’exprimer et de lancer un débat.
Aussi, ce sujet d’un Migrant parmi tant d’autres personnes qui essaient juste de lutter pour une vie meilleure ne restera pas oublié dans le tumulte des catastrophes de notre monde contemporain et banalisé dans notre mémoire collective…
Tel est mon but premier à travers
« L’ODYSSÉE DU GAÏNDÉ…
LES ENFANTS DE LA TERANGA « !
A ce propos, la suite de ce destin extraordinaire est déjà en route et rien ni personne ne pourra l’arrêter aussi j’invite ceux qui ont apprécié le premier épisode de cette odyssée à découvrir très prochainement la suite dont le titre provisoire sera :
« Les Sacrifiés de la Teranga »
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J’avoue que j’ai été très mal à l’aise avec la fin qui laisse penser que l’arrivée sera facile musique ou foot, les jeunes se font des illusions qui seront déçues ! On ne sait pas ce qui a décidé l’enfant à partir souvent tout un village se cotise et la responsabilité est énorme. Je n’ai pas osé donner le livre aux enfants des voisins maliens ou sénégalais tellement il me mettait mal à l’aise.
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Bonjour,
Bien au contraire, ce livre s’adresse à tout public. C’est pourquoi, avec mon éditeur nous avions décidé de le classer dans la rubrique » Conte ».
En effet, la genèse de ce livre trouve ses racines dans mon premier voyage au Sénégal en 2013.
Depuis, après mon premier livre qui se passait entre la Frange et le Vietnam,
je suis retourné cette année au pays de la Teranga et c’est ainsi qu’est né le premier volet de cette histoire somme toute banale mais essentielle afin de raconter une partie de ces personnes qu’on appelle ici « Migrant ».
Mon but premier n’est pas d’idealiser le parcours du Gaïndé bien au contraire, la suite le prouvera mais de montrer toutes les difficultés rencontrées…
A ce propos, le 3 janvier prochain sortira un film qui me semble en pleine harmonie : »Moi, capitaine » !
Très belles fêtes de fin d’année.
Bien à vous
P.T WAKS
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