NORMANDIE IMPRESSIONNISTE 2024

La villa Montebello est une belle construction à flanc d’une pente très raide à la sortie de Trouville, au- dessus des Roches Noires, autrefois résidence de Marguerite Duras(actuellement en travaux). C’est une grosse villa de trois nivaux , brique et pierre, très ornée, un petit château.
Augustin Rouart (1907-1997) est exposé dans le cadre de Normandie-Impressionniste. Il a grandi dans le milieu impressionniste. Sa famille était amie avec les plus grands : Degas, Renoir et Berthe Morizot. Julie Manet a peint augustin enfant. Une photographie montre la famille Lerolle-Rouart entourant Debussy au piano.

Il me faut faire attention aux prénoms et aux dates. Le grand-père Henri (1833-1912)était un peintre connu . Deux de ses tableaux sont ici prêtés par le Petit Palais. Ils me plaisent plus que ceux d’Augustin, surtout Bateaux sur la Seine aux environs de Rouen et une scène d’intérieur.
Trois salles sont dédiées à l’exposition Augustin Rouart : trois autoportraits (1933-1944-1980), des marines, couchers de soleil, plages.

Noté l’Arbre dans la neige, Le nageur et Le petit pêcheur. Les dessins et portrait de ses enfants se ressemblent tous, c’est répétitif, je m’ennuie. Une autre salle présente des natures mortes, des bouquets c’est bien fait mais pas très intéressant.
Collections permanentes à l’étage :

Les bains de mer à Trouville : costume de bain, affiches anciennes,
Ancien village de Trouville avec des tableaux petit format : l’ancien village en 1850, Le port de Trouville 1840…

André Hambourg à Trouville occupe une salle : lithographie de yachts, courses, chevaux sur la plage. C’est gai, coloré. Je les préfère de loin aux vues de Venise des Franciscaines. Un livre à la disposition des visiteurs présente d’autres aspects de l’artiste Hambourg est loin d’être un artiste gai et superficiel. Il a documenté la fin de la Seconde Guerre mondiale, fait même un reportage dessiné à Berchtesgaden, illustré un livre de Kessel.
A la suite de la visite, nous continuons la rue au-dessus des Roches Noires jusqu’à un club nautique au bout de la digue. Au-delà, une plage sauvage face au port du Havre dont on distingue très nettement les installations avec beaucoup d’acuité sous un ciel lourd de nuages très sombres. La falaise s’éboule, de gros blocs se sont détachés.

De jolie villas sont construites sur la digue, l’une d’elle a installé des chats de faïence sur les tuiles de l’auvent.
A Trouville aussi on peut se promener longtemps à travers les villas. Je préfère à Deauville même si la ville se tourne de plus en plus vers le luxe de sa voisine.
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« Une autre salle présente des natures mortes, des bouquets c’est bien fait mais pas très intéressant. » On a toujours du mal avec les natures mortes. Déjà le nom, ça n’attire pas le chaland, et si en plus, rien ne « clash » à nos yeux, on passe vite la salle d’expo.
Sinon, Rouart, bof bof mais André Hambourg m’intéresse beaucoup ! Merci pour le partage !
A + !
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Je n’ai pas vu Rouart ! ce que tu montres ne me plaît pas trop. Par contre Henri, oui, ! J’ai bien aimé Venise de Hambourg !
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@claudialucia : pour Augustin Rouart, c’est moyen. Henri, mieux. Trouville de Hambourg c’est encore mieux.
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