LE MONDE EN EXPOS

J’ai gardé le plus vif souvenir de l’exposition de l’Orangerie en 2013 consacrée à Frida Kalho et Diego Rivera. L’exposition actuelle, bien qu’elle expose quelques tableaux qu’on y avait déjà vus, n’est nullement redondante. Même si Frida et Diégo étaient les vedettes les plus connues, ils n’étaient pas seuls, loin de là. Cette peinture est très riche. L’exposition de 1913 était surtout centrée autour de le personnalité de Frida et Diégo et leur relation de couple. Celle de 2016 est organisée autour de thèmes très variés. Il ne faut donc pas faire l’impasse au prétexte qu’on a vu celle de l’Orangerie

LES MEXICAINS A PARIS présentent une série de gravures de Roberto Montenegro d’inspiration symbolistes où je retrouve une parenté avec les illustrations de Salomé de Beardsley vues à l’Expo Oscar Wilde mais avec des thèmes bien mexicains, têtes de morts et squelettes Vulnerant omnes ultima necat de Roberto Montenegro ainsi qu’un Saint Sebastien. Zarraga dans la Femme et le pantin montre un clown grimé comme une tête de mort.

Rivera, Zàrraga, Montenegro ont une bonne connaissance des avant-gardes parisiennes, s’essaient au cubisme dans la Femme au puit de Rivera, le Paysage zapatiste. J’ai du mal sans l’aide des cartels à distinguer les peintures de Rivera de celles de Zarraga. Les thèmes mexicains et la révolution zapatiste dominent. j’ai aussi aimé la footballeuse de Zarraga ainsi que les deux tableaux où figure la même indienne aux tresses attachées et à la jupe rouge flamboyante.






