Alexandrie : Fort Qaitbay et la Corniche

EGYPTE 2008

 

Alexqndrie : fort Qaitbay

 

Fort Qaitbay

Le fort Qaitbay est  cosntruit sur l’emplacement de l’ancien Phare. C’est une citadelle de pierre claire. Deux tours flanquent le porche. Il y a des créneaux, des meurtrières. Tout pour faire un joli château sur la mer bleue et agitée. L’esplanade, en face du port est peuplée. Toute une  foule, principalement des Egyptiens, se presse et achète des souvenirs : pharaons métalliques ou en plastique, mugs aux motifs antiques ou coquillages collés, et autres souvenirs balnéaires.

J’achète une bouteille d’eau à une dame en grand robe marron et foulard crocheté qui me parle un italien parfait, après une petite causette, je lui demande d’excuser mes fautes, je suis française, pas italienne !

Port de pêche

Suivant  la corniche nous nous dirigeons doucement vers la nouvelle Bibliothèque Alexandrine qui n’ouvre aujourd’hui qu’à 15 heures. Pause devant le port de pêche sous un abri à l’ombre mais dont les bancs sont été arrachés, on s’installe sur les supports métalliques et je dessine, une mosquée, les barques, le fort. Je triche un peu pour tout faire rentrer dans le cadre. 13H, la chaleur est tout à fait supportable, rien à voir avec la canicule d’El Minia, il faudra peut être se méfier des coups de soleil. Les immeubles Art Déco correspondent à l’image que je me faisais d’Alexandrie. Motifs floraux, courbes douces des fenêtres. Peinture crème et volets verts comme au Vietnam (surtout le vert des volets) – couleurs coloniales  du début du XXème siècle ?

Alexandrie : mosquée

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La prière du Vendredi

Nous passons devant une mosquée aux dômes brodés de dentelle de pierre à l’heure de la grande prière du vendredi. Tout le quartier sonorisé profite du sermon. J’avise un magnifique magasin de fruits. Les oranges suspendues dans des filets alternent avec les régimes de bananes,  les citrons, pommes luisantes, pastèques et melons appétissantes…Enfin je vais déjeuner ! je traverse à mes risques et périls les six voies – à cette heure- ci c’est calme. Deux vendeuses gardent la boutique mais refusent de vendre.
– «  C’est fermé ! Il faut attendre la fin de la prière »
–  « Combien de temps ? »
– «  Une heure ! »

C’est trop, je trouverai bien autre chose ! Les beaux cafés sont vides. J’imaginais Alexandrie avec des terrasses en bord de mer. Ces vieux établissements sombres et vides sont déprimants. Il faudrait revenir le soir.

Toujours rien à manger. Les magasins d’alimentation sont cachés à l’intérieur de la ville, fermés.

Middan Zagloul

L’hôtel Cecill, l’hôtel de Durrell et du Quatuor d’Alexandrie, se trouve sur la belle place Midan Zagloul! Un cocher de calèche attend le client. Peu soucieuse de souvenirs littéraires et affamée, je lui demande où je pourrais trouver quelque chose pour me restaurer. De l’autre côté de la place, je découvre trois lettres magiques KFC. Enfin !

Alexandrie : Bibliothèque Alexandrine

EGYPTE 2008/ALEXANDRIE

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La raison de l’ouverture tardive à 15H aujourd’hui, est la Commémoration de la Libération du Sinaï (qui coïncide avec le Vendredi Saint des Coptes).

45 LE, le billet combo, pour les étrangers – les Egyptiens paient moins cher – je peux visiter la salle de Lecture, les Manuscrits et le Musée Archéologique plus diverses expositions. Pour le Musée des sciences c’est un ticket séparé. Il faut tout laisser à la consigne, on n’emporte avec soi que son porte-monnaie et son appareil photo (paradoxalement les photos sont tout à fait permises).

Le Musée Archéologique est très bien présenté. Les œuvres sont peu abondantes mais regroupées par thèmes, sculptures grecques, romaines et égyptiennes sont exposées ensemble et semblent se répondre. Deux magnifiques sarcophages peints voisinent avec Socrate et Xénophon, des ibis et des scribes, un papyrus ancien…puis des masques en or. On passe ensuite aux livres sacrés. Une statue du Bon Pasteur ressemble aux statues romaines. Nous avions déjà vu cette transition au Musée copte du Caire. Bibles, Corans, Torah manuscrits très anciens.

Viennent ensuite de petites expositions modernes de bonne qualités très éclectiques : les œuvres d’un céramiste égyptien, des « livres- œuvres d’art » venant du monde entier, tout à fait à leur place dans la Bibliothèque Alexandrine, mais aussi plus insolite, une exposition de costumes présentant des robes venant aussi bien de Siwa que de Nubie ou de Palestine…Les manuscrits sont, bien sûr, les chefs d’œuvres les plus précieux d’une bibliothèque mais j’ai plus de mal à accorder une attention soutenue à ces livres en arabe.

En revanche,  les larmes me viennent aux yeux devant l’exposition de photographies anciennes et de vieilles gravures d’Alexandrie, maisons Modern style, immeubles « vénitiens », jardins avec des palmiers, exotisme du temps de Bonaparte. Comment l’horreur de la construction récente a pu massacrer une belle ville ? Comment une station balnéaire insouciante a pu devenir une ville polluée où les automobiles ont fait de la corniche un enfer ? L’Alexandrie littéraire de Cavafy, Durrell, Somerset Maugham…ne subsiste que sur ces photos en noir et blanc. Seules traces imperceptibles que j’ai vues de la présence grecque : ces lettres grecques sur les murs du cinéma Rialto, une taverne qui a du raki à sa carte…cette conversation en italien, les lieux à consonance italienne, les bains San Stefano.. racontent à qui la cherche l’Alexandrie cosmopolite d’autrefois.

Expédition à Rosette par les transports publics

EGYPTE 2008

 

Marian, l’hôtesse francophone de l‘Hotel Aïfou, nous a formellement déconseillé de prendre un taxi pour aller à Rosette.

En train ? Impossible !

Deux solutions : en voiture avec chauffeur – 400 LE, trop cher, ou en autobus.
20 LE pour rejoindre la Gare des cars Maouf el Gdid, puis bus public 2.5 LE.

Tandis que le taxi emprunte la corniche je remarque combien les immeubles sont négligés voire délabrés. Certains balcons tombent en ruine, ruines qui n’ont pas la poésie de celles du Malecon. Alexandrie me fait parfois penser à la Havane. Le chauffeur ne parle qu’arabe. La conversation s’est limitée à la négociation du prix. Cependant, il est très gentil. A la gare routière, il attend que nous ayons trouvé le bon car avant de charger d’autres passagers. Je dérange un vieil employé dans un bureau, qui abandonne son écuelle de foul pour nous accompagner jusqu’au car de Rosette. Il attend, bien sûr, une récompense que nous lui donnons volontiers.

L’autobus est complètement vide en dehors du chauffeur, du receveur qui vend les billets et d’une dame voilée. Nous nous installons à la meilleure place au premier rang. Le voyage se déroule par enchantement dans des rues vides. Le samedi matin, les Alexandrins font la grasse matinée !

Une autoroute relie d’abord Alexandrie à Aboukir, puis Rosette et va vers Damiette. Rosette, sur les panneaux est appelée tantôt Rashid, tantôt Rosetta. La route traverse une zone de marais avec des roselières. Des barques glissent dans des canaux sur de vastes étendues d’eau. Nous voyons des aigrettes et des hérons. Un quadrillage soigné avec des cabanes de bois nous font penser à des marais salants ? Dans un étier l’eau est toute rose ; Plus long, des torchères, un terminal pétrolier, des réservoirs cylindriques. Les installations industrielles sont vite dépassées. Le car roule à 100km/h.

Nous arrivons dans une palmeraie extrêmement soignée. A l’ombre des palmiers des orangeraies prospèrent, feuilles vert foncées vernissées, bien fournies. Parfois des manguiers se mélangent aux agrumes. Quand les manguiers prennent de l’ampleur, on a coupé la cime des palmiers. Des alignements de colonnes végétales dépassent des vergers. Sous les palmiers d’autres arbres fruitiers soigneusement taillés aux feuillages plus clairs et plus clairsemés ont des feuilles oblongues (des goyaves ?). Au pied des  arbres fruitiers, rampent des cultures maraîchères : courgettes, aubergines, haricots ramés sur des tiges de roseaux ; Des haies sèches de palmes ou de roseaux séparent les parcelles. Il y a aussi des champs de luzerne. A l’approche de Rosette, nous croisons de nombreux attelages portant la luzerne fraîche destinée aux ânes tirant les charrettes et aux chevaux des calèches. Partout, dans les rues de Rosette, ces bottes vert vif sont empilées. La présence de ces animaux est très sympathique.

Rosette : le marché

EGYPTE 2008

Rosette : quincaillerie

 

L’équipage de l’autobus nous donne rendez vous à 15 heures pour le retour à Alexandrie. Les 65km n’ont coûté que 2,5LE et nous n’avons pas vu le temps passer (1heure et demie, pourtant !)

Rosette :rafraîchissements

La gare routière est proche des belles maisons ottomanes.

Autour de la gare, à tous les coins de rue des gargotes de taamyia, de poissons et de frites. Au milieu de la rue sont installées des charrettes aux belles roues de bois tourné peintes de couleurs qui ont été vives autrefois et qui s’écaillent. Les légumes sont magnifiques : courgettes fraîches, aubergines violettes ventrues, artichauts, bottes de navets avec leurs fanes, haricots verts, pois, tomates et concombres. Les fruits aussi sont appétissants : grosses oranges, petites limettes, goyaves, melons, petites pêches rouges, oranges ou jaunes…

rosette :calèches

Les maisons de brique de Rosette

Rosette : les maisons de briques et moucharabieh

 

Derrière les étals, nous découvrons les premières maisons de briques bicolores en cours de restauration derrière des échafaudages métalliques. Un panneau indique 12H-18JC. Je devine qu’il doit s’agir de la date de construction. Ce sont de hauts bâtiments de trois étages briques rouge et noirs (plutôt violacées) avec des joints blancs après rénovation. Elles sont construites en encorbellement avec des fenêtres grillagées de moucharabiehs en saillie. Quelquefois seule la grille de bois dépasse du mur. Souvent des demi- cylindres de bois sont en relief sur la façade. Au dessus de la porte des motifs géométriques plus ou moins compliqués montent jusqu’à l’encorbellement. Ces porches peuvent être des ouvertures arrondies ou en arc brisé à l’orientale  pointu comme une flamme. On a joué avec les couleurs des briques mais on a aussi repeint en rouge, blanc ou noir sur des parties lisses avec des motifs géométriques ou floraux. Lonely Planet fournit un plan détaillé de la ville qui nous permet de nous orienter avec l’aide des passants  (le nom des rues est écrit en arabe, il faut demander aux gens de nous les lire mais ils avent en général ce que nous cherchons). Les maisons remarquables ont toutes un  nom. La promenade est donc facile. Aujourd’hui, seulement trois maisons sont visitables avec le même ticket. J’en ai acheté par erreur trois, croyant qu’on demanderait un  ticket à chaque maison (12LE).

Rosette : la maison Amaziali

Rosette : maison Amaziali : plafond ottoman

Par un escalier raide on monte au Salamlik – pièce de réception des hommes. Le plafond est décoré de motifs géométriques orange, noir rouge rayonnant autour d’un très beau plafonnier en dentelle de métal. Les placards sont en bois précieux incrusté de nacre avec des échancrures en forme de bouteille pour y ranger flacons et lampes à huiles. L’un des placards cache un escalier dérobé accédant à la galerie des femmes qui peuvent ainsi assister aux conversations ou aux concerts. Dérobé aussi, un passe-plat tournant. A l’étage du dessus, le haremlike avec une estrade. Au troisième niveau : les chambres à coucher ; et sur les toits, les terrasses couvertes par des moucharabiehs. Ces panneaux de bois tournés sont des éléments décoratifs très raffinés : si on est attentif on peut y découvrir des dessins. A Alexandrie, au musée on montrait des gazelles qui n’apparaissent qu’à l’œil averti.  Non seulement les moucharabiehs garantissent l’intimité mais aussi elles tamisent l’éclairage, permettent les courants d’air et rafraîchissent l’atmosphère et font des jeux d’ombres et de lumière qui, me fascinent. Des petites ouvertures pour surveiller la rue font des rectangles de lumière crue.

 

Rosette : le moulin à grains

EGYPTE 2008 / ROSETTE

Rosette : moulin à grain

 

Nous visitons ensuite Abu Shaheen, un moulin à grain installé dans une très belle pièce décorée d’arcs brisés. Deux moulins sont encore au complet le guide peut encore faire tourner la lourde poutre autrefois actionnée par un cheval. Attenante, l’écurie.

La troisième maison : Al Qanadily est bâtie sur le même plan que Amasyali, plus petite et moins bien décorée à l’exception d’une ravissante niche en faïence d’Iznik que j’adore.
Le musée est fermé.
Par deux fois la police touristique est venue se présenter. Le premier policier a traversé la rue main tendue. Je ne vais pas refuser de lui serrer la main. Ce serait insultant :
–    « where do you come from?
–     “France!
–    “France and Egypt friends!”

Le second policier vient par derrière. Craignant de nous avoir effrayées, il se présente :
–    «  Je suis de la police Touristique ! Pas la police ordinaire. Est-ce que je peux vous rendre service ?
–    « Non merci, nous venons d’acheter les tickets pour les maisons ! »

Rosette : mosquée

Rosette : mosquée

 

Nous entrons timidement dans la mosquée, encouragées par les marchands de la rue qui nous font signe de nous déchausser. La salle peinte en jaune est soutenue par d’innombrables colonnes antiques de différentes matières et couleurs, assez trapues (2,5m à 3m)aux chapiteaux tous différents : doriques, corinthiens, byzantins…On a d’abord l’impression que la salle est basse si on se limite à l’horizon des chapiteaux ou des lampes de verre suspendues à des traverses à leur hauteur. Au dessus, de hautes arcades maçonnées aèrent l’espace. Le sol est couvert de tapis. Quelques Égyptiens adossés aux colonnes bavardent. J’ai peur de leur regard lorsque je sors l’appareil photo, flash débrayé. Mais il ne se passe rien. Nous photographions d’abondance avec le flash. Nous découvrons ensuite la riche décoration d’arabesques autour de la chambre qui renferme le tombeau. Des carreaux de faïence encadrent les portes. La chaire de bois est perchée au dessus du niveau des chapiteaux.

Rosette : sur les bords du Nil

EGYPTE 2008

Le Nil à Rosette : pêcheurs

 

Nous nous dirigeons vers le Nil.

J’ai vraiment besoin de trouver des toilettes ! Au coin de la rue du Musée et de la corniche du Nil se trouve un jardin public ou de café avec jardin, ou une salle municipale. On ne sait pas bien, tout est écrit en arabe sauf en anglais en gros WELCOME !

Des petites filles nous entourent
–    «  toilets ? «  .
Il y a même des toilettes dans un bâtiment qui ressemble à une cantine.

La promenade le long du Nil est gravillonnée mais il n’y a pas un arbre. Des bacs font la navette entre les deux rives. Nous sommes très près de l’embouchure et le fleuve est très large. Des jeunes nous proposent : « felouca ? »Cela me plairait mais la rive est raide et l’embarquement malcommode. Nous marchons jusqu’à une mosquée dont le  minaret de brique dépasse d’un curieux bâtiment à angle aigu. Sur la corniche circulent d’antiques Chevrolet des années 50. Comme celles de cuba, elles ont subi des rafistolages, des réparations de carrosserie très artisanales et une peinture bleue pas forcément appropriée. Les chevaux sont plus nombreux que les Chevrolet, concurrencés par les taxis locaux : des Lada branlantes jaunes et vertes.
Des pêcheurs ont jeté un filet dans le Nil. Ils sont 9 répartis sur deux embarcations qui se rapprochent pour tirer le filet et s’écartent pour tracer un cercle.

Rosette : carburant?

Un cheval attend à la pompe à essence, le cocher remplit une citerne.
Midi, nous devons attendre 3 heures, horaire de l’autobus. Ce n’est pas raisonnable de rester au soleil même avec cette température agréable. Nous retournons donc pique-niquer dans le jardin Welcome. Des familles sont attablées à l’ombre et mangent des provisions tirées du sac. Une troupe de scouts improvise un volley avec des tables à la place du filet. Je rentre dans la cafétéria pour acheter de l’eau :
–    «  de l’eau, allez au hammam (aux toilettes) »
En effet de petites filles font la navette avec une cruche, nous ne pouvons pas les imiter. Je sors dans la rue. Personne n’achète de l’eau, des sodas, du pepsi, du coca…mais on n’achète pas d’eau à Rosette. Un peu plus loin, dans un restaurant, j’avise un réfrigérateur contenant de grosses bouteilles. Le patron m’en sort une volontiers. Pas question de payer sans faire un brin de marchandage. Même si mon arabe s’améliore, il reste encore très pauvre « chouaia, chouaia ». Comme je viens de France il me fait un bon prix « Etnein guinée ». C’est le moins cher que nous avons trouvé depuis notre arrivée en Egypte (sauf au supermarché 1.5 LE tandis qu’à l’hôtel c’est 10 LE). Nous étions assises au jardin depuis une bonne heure que le patron fait une apparition : il faut consommer, du thé, du café, un soda, n’importe quoi 2LE). On m’apporte un findjan de café turc bien mousseux un grand verre d’eau et une haute tasse de porcelaine très fine. Je savoure le café en prenant mon temps « à la grecque », j’aurais dû mobiliser trois chaises !

Rosette : marchands de poisson et retour vers Alexandrie

 EGYPTE 2008  


Rosette : le marchand de poisson

En cherchant les remparts, nous  aboutissons dans la rue des poissonneries : cela sent bon le poisson grillé! Sur des petites charrettes, le poisson est de toute fraîcheur : il vit encore. Les coquillages aussi. Les vendeurs sont contents que nous leur tirions le portrait surtout celui qui joue avec les poissons-chats bien vivants. Avec son turban blanc, ses gros sourcils, son nez busqué et son grand sourire, on l’imaginerait dans Ali Baba et les quarante voleurs. Ses copains lui donnent de grandes bourrades :
–    « tu es une vedette de la télévision ! »

Rosette : marché aux légumes

Le marchand de limonade et le marchand de glaces poussent devant eux une très jolie voiture peinte de couleurs vives. Je regrette bien de ne pas toucher à cette marchandise. Je ne peux pas me permettre de gâcher les vacances par caprice. Je repasse avec regrets devant les échoppes où on fait griller le poisson et frire la taamyia. Hier on crevait de faim. Aujourd’hui nous avons un  pique nique malgré l’abondance !

15H l’autobus s’ébranle avec le même équipage mais rempli de monde. A Sidi gabe (la gare) nous nous inquiétons de l’arrêt où nous devons descendre. Tous les occupants du fond du car veulent nous aider. On nous fait signe à un arrêt en ville. 30 LE et une bonne demi-heure dans les embouteillages, nous voici de retour à Aïfou Horizont Resort. Courses au Supermarché Fathalla. Tant pis pour le Room service, le Mixed Grilled Libanais me faisait bien envie mais les 20LE de supplément et les 20 LE de pourboire exigés alourdissent l’addition.