
Les Thermes de Kalithéa ont été construits en 1923 par les Italiens autour d’une source déjà citée par Hippocrate. De la source, nous ne verrons rien. En revanche des installations rénovées entourent une très jolie crique. Précédé par un grand parking, un portique élégant accueille les visiteurs. On passe devant un bassin rond orné de nombreux jets d’eau et entouré d’une mosaïque de petits galets noirs et blancs. Des portiques aux colonnes assez basses d’un blanc éblouissant imitent les fûts des palmiers nous font songer aux bains Gellert de Budapest au décor Arts Déco. Un petit édifice à coupole trouée imite un hammam turc. On y descend par un escalier d’un blanc éblouissant. On peut aussi emprunter un cheminement dans des jardins sous des portiques.
Sur le bord de la crique l’ombre des grands arbres,on loue des lits de plage jaunes (10€ pour 2) ou si on préfére, des fauteuils de rotin tressé très contemporains et classieux au bar distillant une musique bruyante d’un style indéfini, un rock aquatique, peut être ? les jeunes colonisent le bar tandis que les familles s’installent près de l’eau. Bidons et bouteilles délimitent une zone de baignade qu’on est bien inspiré de ne pas dépasser. Des bateaux à moteur débarquent des cargaisons de baigneurs avec ou sans flotteurs qui barbotent autour de ces embarcations. Tandis que je nageais tranquillement guettant les poissons (comment traduit on en français snorkelling ?) le bruit d’un bateau m’a surprise. Je me suis épuisée à nager vite pour fuir. La tête sous l‘eau, j’ai perdu le sens de l’orientation et je me suis retrouvée sur l’autre bord, haletante et le masque plein d’eau !ce n’est qu’après la baignade que nous avons découvert le petit pavillon circulaire de l’établissement de cure, les mosaïques autour de la jolie petite statue et par les arches, un très beau paysage de côte rocheuse découpée sur la mer d’un bleu profond souligné par les agaves et les pins. Un festival musical s’y déroule fin juin début juillet. Point de cure ni de curiste, un endroit kitsch ravissant !













