Céphalonie : Sami acropole

 

Eleftherios nous a coupé deux grappes de raisin blanc et deux de noir aux grains petits serrés, délicieux. Pas de nostalgie dans ce départ puisque nous reviendrons dans une semaine !

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Pour aller à Sami prendre le ferry nous passons par Agia Erini et sa belle campagne piquée de cyprès.

A Sami pendant que je me renseigne des horaires du ferry, Dominique lie connaissance avec une petite dame toute courbée assise à côté d’une jardinière cimentée qui plante des canas. Dimanche dernier, elle se tenant à la même place, jardinant. Elle est ravie de sonportrait et offre un brin de jasmin en posant sa main sur son coeur

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La visite de l’Acropole de Sami occupera le temps libre. La route monte dans une colline très touffue plantée d’oliviers énormes et très vieux : leurs troncs tourmentés, noueux et creux dessinent des figures grotesques, leur bois semble irrigué de veines saillantes. J’aime imaginer que ces oliviers étaient déjà là pendant l’Antiquité.

Un sentier pédestre mène au site, distant d’une centaine de mètres. Je découvre une muraille cyclopéenne. Un appareil de levage permet de remonter  les blocs énormes : une porte a été reconstituée. Il ne reste pas grand-chose de l’antique Sami qui opposa une résistance farouche aux romains de 187 av. JC. Cette visite imprévue m’enchante ainsi que le pique-nique sous un amandier géant en compagnie d’une petite chèvre grise aux cornes pointues portant comme un edelweiss sur le front une touffe de poils blancs.

La plage d’Antisami est bondée. Le parking est plein. Je renonce à la baignade à regret. Nous irons prendre un café frappé sur une des belles terrasses du port « since 1890 ».

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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