Tinos, Rafina, Athènes

En ferry, la croisière

Penelope A de la compagnie Agoudimos est un magnifique bateau blanc qui s’était annoncé au port  par un coup de trompe.  Il arrive en compagnie du Seajet II que nous avons pris samedi pour arriver à Tinos et pour aller à Mykonos. Le catamaran double le navire, plus rapide mais tout petit.

Au niveau 5, le pont est occupé par un bar, il est à moitié couvert et meublé de tables et de chaises de café. Au niveau 6, le pont découvert est occupé par des rangées de bancs blancs.

Au départ de Tinos, le vent et les embruns nous repoussent à l’intérieur à côté du bar qui  sent la peinture fraîche et la fumée de cigarettes.

Tinos défile pendant une bonne heure,j’essaye de me remémorer le nom des villages et des plages:le site de Kionia,  Kardiani, Ormos Istiernia. Plus à l’ouest l’île devient  déserte, plus de terrasses, des pentes abruptes. Il me semble bien reconnaître la carrière de Vathy présentée au Musée de Pyrgos, son rail très en pente, l’usine de découpe et le port.

Le bateau navigue très près de la côte, haute falaise qui nous protège du vent du nord. L’eau est complètement lisse. Il fait une température très agréable.

Nous la tenons notre croisière ! Soleil et spectacle !

Surmontant le gneiss vert entrelardé de lits blancs plissés et replissés, se trouve maintenant une épaisse couche foncée, noire pâteuse sur laquelle rien ne pousse, sauf une chapelle blanche. A la suite de Tinos, une île portant un phare. Nous longeons les côtes d’Andros avec des falaises en continuité avec celles de Tinos. Le relief s’adoucit ensuite, la végétation s’installe. Nous faisons une escale et de nombreuses voitures entrent dans la cave de Penelope. Quand on se retrouve ne pleine mer la surface de l’au est à nouveau agitée. Le bateau tangue un peu, mais rien de bien désagréable. Penelope est vraiment un navire stable. Nous croisons de nombreux navires de commerce.

De Rafina à Athènes par le bus orange d’Atiki

 Raffina,  les cars oranges d’Attiki vont à Athènes (2.20€). Nous courrons pour arriver juste au moment où le chauffeur ferme la soute. Nos bagages installés,nous montons dans le car  complet. Il faudra faire le voyage debout.
Dans les banlieues, des grandes surfaces, Carrefour, Leroy Merlin…  des concessionnaires automobiles. La traversée d’Athènes est interminable. Nous dirigeons-nous vers Omonia ? Je ne reconnais rien. La grand avenue Alexandras  aboutit bien au-delà du Musée. Avec les valises le trajet parait interminable.

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Nous reconnaissons de loin la terrasse de l’Hôtel Economy de l’autre côté de la grande place  de l’Hôtel de Ville.Nous déposons les valises dans la chambre et montons sur la terrasse au coucher du soleil. L’Acropole s’illumine: orgie de photos et de films.
Quand on se préoccupe du dîner, c’est la catastrophe : le porte-monnaie a disparu. On l’a vu la dernière fois dans l’autobus. A-t-il glissé ? Est-il tombé ? Nous l’a-t-on fauché ? On défait frénétiquement sacs et valises.
Il faut faire opposition pour la Carte Bleue. Le centre d’appel est efficace, en trois minutes, la carte est bloquée. Sans le code, elle ne sert à rien dans les distributeurs automatiques, En Grèce les commerçants ne l’accepte que très rarement, prétendant que leur appareil est en panne. Reste Internet !

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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