Tinos : arrivée

 

catamaran vers les iles

Notre bateau est un catamaran. Nous voyagerons enfermées. Peu importe puisque le temps est gris et les îles embrumées. Levée tôt, je sombre ans un demi-sommeil.

Le bateau longe une longue terre, Eubée peut-être, puis la grande île d’Andros, il ralentit devant une île couverte de cubes blancs.

Au haut-parleur on annonce Mykonos. Ce n’est pas logique, Tinos se trouve avant. Confirmation en anglais. Sous le temps couvert, Mykonos n’est pas à son avantage, trop construite, je suis déçue.

Je suis trop fatiguée pour faire un accueil enthousiaste à notre île, Tinos, je descends machinalement. Christi@n est venu nous accueillir. C’est très gentil de sa part ! On se laisse passivement conduire au camping.

Tinos : notre gite au camping fleuri

Point de tente ni de mobil homes, des maisons chaulées de blancs dans un jardin. Les géraniums blancs et roses ont des têtes aussi grosses que celles des hortensias, les orangers portent des oranges, des chèvrefeuilles et des volubilis courent sur des tonnelles. Dans la citerne nagent des poissons rouges. Des chats au poil long se prélasse. Nous sommes les seules touristes, nous profiterons du calme du jardin.
Maroula et Aristoteles sont des grecs traditionnels, hospitaliers et simples. Elle parle un peu le français. La conversation entre eux et Christi@n se déroule en grec. Je retrouve certains mots et expressions. J’ai si peu cru que nous partirions que je n’ai même pas révisé mon Assimil mais j’ai du plaisir à balbutier.
Samedi soir, les boutiques ferment à 18h et n’ouvriront pas avant lundi. On file au ravitaillement au Supermarché Vidalis tout proche. Sans réfléchir, on tend la Carte Bleue. C’est toute une histoire, on ne recommencera pas.

Tinos : ferries et commerces et bondieuseries

19h, la sieste grecque est terminée.

Toute l’année les boutiques observent ce rite.   Nous avons repris nos esprits. Le port s’anime, les agences de voyage et les boutiques de souvenir ouvrent. Personne ne connait les horaires du bateau pour Délos qui part de Mykonos. J’achète un aller simple pour Mykonos, si le bateau de Délos est parti nous visiterons Mykonos !

y aura-t-il un ferry le 1er mai?

Les informations pour notre retour en fin de semaine sont contradictoires. Dans une première agence, une jeune fille me recopie les horaires des ferries pour Raffina le samedi : trois bateaux partent l’après midi, rien pendant la nuit du samedi au dimanche.  Seconde agence : mauvaise nouvelle, aucun bateau prévu le  1er mai. Dans la 3ème, un monsieur âgé qui parle grec, le patron, explique à sa jeune employée qui parle parfaitement anglais qu’un  préavis de grève a été déposé pour le 1er mai, aucun bateau ne partira il faut rentrer vendredi sur le continent. A Mykonos on me donnera une 4ème version, les marins du Pirée sont grévistes mais pas forcément ceux de Raffina. Il vaudra mieux attendre jeudi pour être fixé.

Au sommet de la ville : la Panagia
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Du port, une rue en pente très raide conduit à la Panagia, l’église mariale. Contre le trottoir court un tapis grisâtre. Les boutiques ne vendent qu’une variété d’articles : icônes et cierges de toute taille très fins, rouge, jaunes et beiges (le plus grand fait près de 2m et coûte 6€). La rue parallèle piétonnière est beaucoup plus animée avec des boutiques plus variées et colorées : toujours des icônes, de l’encens de tout parfum et de toute couleur et origine. Celui de « Smyrne » ressemble à du granite altéré, grisâtre avec des cristaux blancs.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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