Lesvos arrivée à Skala Eresou


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Nous arrivons à Skala Eresou, un peu ahuries dans une ambiance de vacances-au-bord-de-mer. Une foule inhabituelle en tenue légère déambule dans les rues.

Des chambres à louer, il n’y a que cela à Skala Eresou ! Front de mer : des terrasses de restaurants, dans la rue parallèle: magasins de souvenirs et d’articles de plage.

« Sappho Estate » et « Sapphotravel ».  La femme chargée de notre dossier me tend la facture : 660€, c’est trop! beaucoup trop! Le prix de la voiture figure sur la facture on ne va pas la payer deux fois!


On recalcule 45€x8 = 360€ pour la chambre, elle demande 2% de commission pour la CB, j’accepte, pressée de me débarrasser des formalités.
Si j’attendais des conseils, des prospectus j’en suis pour mes frais.


Comme par enchantement, une dame en robe de plage bleu marine surgit : c’est Maria. Comment a-t-elle été prévenue de notre arrivée ? Son anglais est très réduit, mon grec aussi, mais nous bavardons en cours de route. Nous arrivons dans sa cours dallée, deux parasols, des tables rondes. A l’arrière, un bâtiment moderne ceinturé d’un long balcon et couvert d’un toit en terrasse.

Les deux lits jumeaux occupent toute la place. Il y a deux tables de nuit mais une seule lampe de chevet, une coiffeuse, un frigo tout neuf et une petite armoire. Derrière une porte coulissante, une minuscule salle d’eau. Pas de déco, peinture crème, rideau crème. Sur le balcon une table ronde et deux chaises plastiques. Privilège : une corde à linge et des pinces.

J’essaie de cacher notre désappointement.  J’avise le prix affiché : 35€. Sapphotravel encaisse 10€ chaque jour ! C’est exagéré ! (nous ne savions pas que SaphoTravel taxait aussi Maria de 5€) Si au moins le logement avait été économique nous aurions peut être sacrifié de bonne grâce charme et pittoresque. Mais nous payons plus qu’à Samos et à Chios pour beaucoup moins bien ! Encore une fois contre mauvaise fortune, bon cœur ! C’est dans l’adversité qu’il faut faire preuve d’intelligence. L’abondance tolère la négligence et la bêtise. Pas l’exiguïté ! Donc, je déballe, j’organise ; Ne sortir des valises que le strict nécessaire, ranger provisions et couverts dans la coiffeuse, se débarrasser du sac à dos trop encombrant dans le coffre de la voiture.


A 20h 30 tout est rangé, je file chez l’épicier. Peu de choix, prix « touristes ». J’avais pris l’habitude des sacs en plastique généreusement distribués, pas ici. L’épicier est il écolo ou radin ? Deuxième descente pour un plat chaud. Au coin de la rue je trouve gyropita et souvlakis à emporter. Pratique et bon. Je prospecterai un autre jour les tavernes.

Première soirée sur le balcon. Moroses. Impression de s’être fait arnaquer par Sapphotravel.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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