Lesvos : Sigri

Dans la lande se cachent des bergeries très basses. Les tuiles sont retenues par de grosses bombes. On arrive enfin au bord de la mer à Sigri. Le vert surprend. Des îles allongées, très proches du rivage abritent le port.

Lesvos route de Sigri toit

A Sigri, se trouvent une église byzantine minuscule, un fort turc et un vrai petit port de pêche avec des barques colorées. Le village est tout blanc avec des toits rouges. Maisons modernes de ciment peint, assez grandes, un étage, toutes identiques ou presque. Comme le village est en pente cela n’engendre aucune monotonie. Au contraire, l’ensemble est très harmonieux. Le tourisme tapageur n’a pas encore fait ses ravages comme à Skala Eresou. Les restaurants sont simples et discrets disperses côté ort et côté plage.

le fort

Le fort turc (1752, 200 canons, 100 hommes- explications glanées sur une fiche plastifiée en grec attachée à la porte). Autour d’une vaste cour, des pièces aux ouvertures arrondies : des magasins ? les logements des soldats ? Il ressemble aux khans turcs. Mais ces derniers sont carrés. La place est un polygone irrégulier, on s’est adapté au relief local. Lave sombre. Gros blocs vers l’extérieur, mélange de petits mœllons et des briques côté cour. Seule l’entrée a fait l’objet d’un souci décoratif : belles arches arrondies et en flamme. Une plaque de marbre gravée en caractères arabes avec la belle calligraphie de la signature du sultan. Du fort, la vue est belle. L’eau drapée de bleu turquoise incite à la baignade.

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image fugace, dessin inachevé

Courte promenade dans les rues. Sur les terrasses des maisons, la végétation est exubérante : je photographie les massifs de fleurs aux teintes violentes  Une vigne protégée du vent par un écran de roseaux, un figuier qui s’accroche au rocher violet, une barque beige et verte sur l’eau, les îles à l’horizon. Tableau coloré. Je sors le carnet moleskine. Je ne terminerai pas le croquis, vaincue par le soleil brûlant.

Lesvos : Sogri vue du village

la plage

La plage est bordée de tamaris. Près du village, on a planté des parasols bleus, installé une douche une cabine et un auvent. Mais la taille des installations est raisonnable.
Nous nous installons à l’ombre d’un tamaris. Le sable est fin (c’était bien la peine d’établir des théories granulométriques aussi superficielles que fausses). L’eau est fraîche.
Nous déjeunons de feuilles de vigne farcies et d’un œuf dur.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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