Lire pour l’Afrique :Véronique TADJO : Reine Pokou – Concerto pour un sacrifice

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  photo d’Akwaba, un grand merci d »avoir autorisé l’emprunt!
 

Joli livre qui se lit d’un trait  et qui commence comme un conte.
C’est la légende d’une reine baoulé qui a sacrifié son enfant pour sauver son peuple en fuite.
Le récit n’est pas linéaire. Il a un commencement qui est la naissance d’une princesse, la mort du roi, les luttes de successions… Mais il a autant de fins qu’on veut l’imaginer. Les différentes interprétations du sacrifice de l’enfant jeté pour apaiser la colère du fleuve se répondent comme les partitions des interprètes du concerto.
Pour moi, ce serait plutôt une fugue où se mêlerait héroïsme et ambition de la princesse, désespoir de la mère, intervention des hippopotames, des sirènes, des génies, poésie et intervention du surnaturel.
Echo du sacrifice d’Abraham. Le père sacrifie son fils, mais ici aucune divinité bienveillante ne fait apparaître un animal qui serait immolé. L’enfant meurt.

Véronique TADJO : Reine Pokou – Concerto pour un sacrifice (Actes sud)(90 pages)

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Lire pour l’Afrique :Véronique TADJO : Reine Pokou – Concerto pour un sacrifice »

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