lire pour la Grèce : Jacqueline de Romilly raconte L’Orestie D’Eschyle

Voyager pour Lire/Lire pour Voyager

Revisiter les classiques, un souvenir d’Epidaure

delphesalbum0003.1288965027.JPG

st1:*{behavior:url(#ieooui) } –>


Périodiquement, je retourne aux sources de la Mythologie, des grands textes grecs. Vernant, Vidal Naquet, de Romilly, éclairent les légendes, les héros, les Dieux.

L’Orestie, c’est la Trilogie qui regroupe Agamemnon, Choéphores, Euménides. Ces deux dernières pièces, je les ai vues représentées à Epidaure. J’avais lu le texte quelques heures avant la représentation et, tenant le livre sur mes genoux, à l’aide des bribes de grec que je comprends, je m’efforçais à suivre pendant la pièce. Cet exercice me rappelle la façon dont j’ai suivi autrefois la lecture de la Haggadah de Pessah sans comprendre tout mais avec des repères. Le cadre du théâtre antique était magnifique et j’ai plutôt vécu cette séance comme une cérémonie religieuse.

Cependant, il me manque  l’arrière plan historique et culturel pour saisir le sens profond du texte. En cela,  l’analyse de De Romilly est neuve et essentielle pour moi. Si le mythe des Atrides est connu, le contexte de l’installation de la démocratie à Athènes au cours du 5ème siècle était flou pour moi. Cela me donne envie de relire le texte original. Et comme dans Ulysse raconté par Vernant le plaisir et la découverte sont intacts.

Jacqueline DE ROMILLY : raconte L’Orestie d’Eschyle Bayard – coll. La mémoire des œuvres – 117p

Avatar de Inconnu

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

Laisser un commentaire