Un mois en Roumanie, autotour en Logan, hébergement chez l’habitant
Une église blanche? coiffée d’une coupole en aluminium? dépasse d’une prairie où paissent des chevaux. Nous traversons à pied le village de Letea, construit sur une ancienne dune. Au lieu d’être bâti en longueur comme Crisan, les fermes sont ordonnées sur des rues se croisent à angle droit. Il y a même un panneau de signalisation « stop » ! Un comble pour un village reliée à Sulina par une seule route et parcourue par quelques tracteurs et des carrioles. Les maisons sont couvertes de chaumes de roseaux le toit ; bien sûr, mais aussi les palissades, les cloisons…les maisons sont construites de bois peint, le bleu domine – proximité de la mer – certaines sont peintes en vert ou en gris. Beaux jardins, corniches ouvragées, palissades tressées. Uniquement des matériaux traditionnels. En dehors des paraboles de télévision, la modernité n’a pas encore de prise.
Pétré entre dans un magasin mixt acheter des cigarettes. On vend absolument de tout : des casseroles aux savates en passant par la lessive, l’épicerie ou les bassines.
Pétré nous entraîne au pas de course à la recherche des guêpiers – oiseaux très colorés- plus encore que le rollier puisqu’ils ont aussi du jaune et du rouge. Le premier guêpier que j’ai observé, c’était au Maroc, à Boulmane Dadès, notre guide, Ali, ne connaissait pas son nom en français, il avait affirmé que « c’était un oiseau qui aimait les figues« . Ce que j’ignorais c’est que le guêpier niche au sol dans de véritables terriers creusés dans le sable.
Pétré a dressé une belle table, avec la nappe à carreaux rouge. Au menu : silure frit et fines tranches de courgettes en beignet.
Retour tranquille.
