Delta du Danube : en barque avec Pétré, oiseaux

Un mois en Roumanie chez l’habitant


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Nous arrivons sur vaste étendue ouverte couverte de nymphéas blancs. A la jumelle, je découvre que les taches blanches sont autant de petits hérons ou d’aigrettes. Les mouettes rieuses sont perchées. Les sternes en vol imitent les hirondelles. Elles vont trop vite pour être photographiées. Sur le bord, un ibis noir avec son bec recourbé, la pointe vers le bas et son  plumage aux reflets verts. Nous avons vu pour la première fois des ibis noirs au Maroc, au sud d’Agadir. A Assouan, en Egypte, le felouquier  appelait ibis n’importe quel échassier, aigrette, ou héron. J’ai envie de voir un oiseau inconnu : je brûle d’apercevoir les pélicans. Justement à l’extrémité du grand lac aux nénuphars, nous découvrons notre premier pélican nageant tranquillement un peu comme les cygnes du Lac de Créteil. Il est bien reconnaissable avec son bec jaune à la célèbre poche. Un, puis trois, puis cinq qui prennent leur envol à notre approche. Ils écartent lentement les ailes et s’envolent lourdement. J’en conclue un peu trop hâtivement qu’ils sont de mauvais voiliers. Erreur ! Un peu plus loin, nous assistons à un véritable ballet aérien, magnifique chorégraphie élaborée dessinant un V à la manière des grues ou des oies, se relayant sans cesse.
Pétré nous montre les limicoles isolés : chevalier combattant, vanneau huppé, pluvier.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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