De Lazarea à Maramures, en route

Un mois autour de la Roumanie en Logan chez l’habitant

 

le foin qui sèche

Départ sous la pluie.

Et encore nous avons de la chance!  Bucarest est inondée et toute la Roumanie est en alerte. C’est un peu tristounet pour les photos.

30 km de route qui tortille jusqu’à Toplitsa. La route suit ensuite la rivière Mures sur 60 km jusqu’à Reghin. (La Mures traverse toute la Roumanie et se jette dans la Tisza à Szeged en Hongrie.) Au début, c’est un torrent qui a creusé des gorges étroites dans les roches volcaniques. Le train passe sur des viaducs. Malgré la pluie, les Roumains campent et, pêchent. Ils ne semblent nullement incommodés. Un parapluie, des bottes pour les plus prévoyants. Le plus souvent rien du tout. Nous arrivons à Reghin avec une « bonne » moyenne de 55km/h. Après 10h les villages s’animent, tout le monde se rend à l’église endimanché malgré la pluie.
De Reghin à Bistrita, la route suit des collines et traverse des villages pavoisés. Bistrita est une grande ville, concessionnaires de voitures, immeubles en béton. Qui a entendu parler de Bistrita ?
Nous nous dirigeons maintenant plein nord et traversons des vergers de pommiers. Dans les champs le blé est mûr.

Pour atteindre Maramures la route franchit un petit col. Les meules de foin, ici, ont des formes étranges. Certaines sont très hautes et minces ; deux piquets servent d’armature. La nouveauté ce sont les « meules-murs »Le foin est déposé sur des cadres rectangulaires et sèche en faisant des sortes de murs sur les terrasses.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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