Crit : slow food

Un mois en Roumanie en Logan chez l’habitant

Crit : slow food

 

Au bout du village de Crit, se trouve un grand entrepôt avec des hangars abritant de grosses machines agricoles. Une coopérative ? Un reste de kolkhoze ?

Nous avons vu de grosses bottes de foin rondes emballées sous plastique et plus de tracteurs qu’à Gura Raului. Ce qui n’empêche pas les chevaux de traîner leurs carrioles. En revanche, personne ne va aux foins le râteau en bois sur l’épaule. Peut être ici les foins sont ils terminés ? Trois sortes de meules coexistent : les traditionnelles correspondant au ramassage à la fourche sur un trépied en bois, on laisse un trou au milieu si bien que la meule a l’air d’avoir des pattes. Les meules parallélépipédiques sont courantes. Plus rares sont es grosses roues.

De l’autre côté de la Nationale, des bâtiments allongés et bas semblent à l’abandon. Poulaillers industriels ? Étables collectives ? Leur déshérence correspond elle à la fin du communisme ou au départ des Allemands de Crit ?

Toutes ces questions que je pourrais poser à Adrian s’il n’était pas à Bucarest.

Elena, au petit déjeuner nous a dit:

–    «  Majorité des gens préfèrent agriculture biologique, pas chimique »

–    «  Majorité des jeunes préfèrent fast-food mais au village majorité des people préfère la soupe. »

Elena et Adrian sont adeptes de la Slow Food dont les fondateurs sont venus d’Italie goûter aux fromages d’Adrian. La telemea est servie ce matin sur une rondelle de tomate avec une feuille de basilic et un trait d’huile d’olive importée d’Italie.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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