Région de Sibiu : Tilisca, village de bergers, sous la pluie

Un mois en Roumanie en logan chez l’habitant

église peinte

Nous ne trouvons pas le site Dace(accessible uniquement à pied et mal indiqué).
Un lecteur roumain me fait savoir que c’est vraiment dommage, les Daces ont laissé des vestiges fort intéressants)


De nombreux panneaux invitent à visiter l’église et ses fresques extérieures et intérieures. La trouver est toute une affaire. Le mot roumain Biserica (que nous n’avons pas encore rencontré)ne ressemble à rien de répertorié, j’essaie église, chiesa, iglesia, church… Personne ne comprend ce que nous cherchons.

(note du même correspondant : biserica vient de Basilica, on aurait pu s’en douter, merci !)

 Finalement, une jeune fille dégourdie en bermuda finit par saisir :
–    « Se vede ! »
Est-ce du Roumain ou de l’Italien ?

En effet, un clocher devrait dépasser des toits !

En attendant, nous pique-niquons au sommet du village non loin de la dernière maison près d’une fontaine. L’eau s’écoule dans une auge (ou un abreuvoir) où je peux laver les cerises les moins pourries. Un pépère fabrique une barrière en bois. Deux dames sur des tabourets tricotent des chaussettes (le tricotage sur 4 aiguilles semble très répandu). Le ciel s’est chargé très rapidement. Nous avons juste le temps de manger le friand fourré d’un hachis épicé (probablement du foie). Pour le yaourt aux cerises, nous nous réfugions dans la voiture.

A chaque éclair, chaque coup de tonnerre, les tricoteuses se signent.
Quand nous trouvons enfin l’église, il grêle. Les fresques extérieures sont un  peu effacées. L’intérieur est en cours de restauration. Les auréoles dorées, les objets d’or sur les fresques viennent d’être repassés. Les fonds jaune d’or et rouges dominent donnant une atmosphère chaleureuse et ensoleillée malgré la tempête. Les scènes et leur disposition diffèrent de celle des monastères visités récemment. Une foule de personnages sont identifiés mais je peine à lire le cyrillique me contentant de retrouver les saints que je connais déjà.

Dernière étape à notre circuit : une jolie église bleue trouvée sur le dépliant de l’Office de tourisme de Saliste. Nous montrons la photo aux passants. Elle se trouve très haut dans la montagne au dessus de Saliste.  Une route y conduit mais tous s’affairent avec des balais et des râteaux pour évacuer l’eau et à remettre en place les pierres. Ce n’est pas le moment de monter en voiture sur cette piste détrempée.
A Orlat, le gué est impraticable il faut retourner à la nationale et passer par Cristian.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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