Si je n’avais pas lu la Tache et j’ai épousé un communiste je n’aurais sans doute pas ouvert ce livre.

L’histoire de Zuckerman diminué par l’âge et la maladie (il est incontinent et perd la mémoire) reclus dans la campagne, ne m’aurait pas attirée. Mais voilà, Roth est un écrivain majeur et même sur ce thème plutôt rébarbatif, il construit une intrigue attachante. Zuckerman, écrivain reconnu, tombe amoureux d’une jeune femme écrivain – une fan – En miroir, il raconte l’histoire de Lonof, un écrivain maintenant oublié, dont il rencontre la dernière compagne, une étudiante Amy Bellet, maintenant vieille femme atteinte d’un cancer….le dernier personnage du roman, et non le moindre est la ville de New York que Philip Roth évoque un peu à la manière de Woody Allen. La New York des intellectuels de gauche, juifs, démocrates le lendemain de la réélection de Bush en 2004.