PREMIER VOYAGE EN EGYPTE 2002

Quittant les boutiques chics nous engageons dans le souk dans des ruelles spécialisées dans l’habillement. Comme la marchandise n’est pas destinée aux touristes, des hommes nous hèlent, nous recommandant le souk aux « ibis ». Nous prenons des ruelles très odorantes. Toutefois la présentation ne peut pas rivaliser avec le « marché égyptien » d’Istanbul ni avec le souk de Marrakech. Nous sommes un peu blasées et fuyons un vendeur un eu trop empressé pour nous retrouver dans le bazar aux chaussettes, culottes. La foule est extrêmement dense , nous devons nous tenir pour ne pas nous perdre. Tout le monde pousse. Des moutons passent, il ne manquait plus qu’eux ! Maintenant la rue est complètement pleine, nous sommes comme dans le métro à l’heure de pointe. A un tournant en épingle à cheveux nous comprenons l’origine du bouchon : deux camionnettes essayent de forcer le passage sans aucun égard pour les pieds des passants. On monte dans une échoppe pour ne pas se faire écraser. Cela s’apparente au train fantôme ou à quelque attraction de fête foraine et je m’amuse bien !
Le taxi nous dépose devant un restaurant qui fait les meilleurs shwarma que j’ai mangés au Caire.On prend aussi des beignets de patate douce et une sorte de pain d’épice aux légumes et aux carottes et pique-niquons tranquillement dans les jardins d’une église catholique à deux pas de chez nous.
Dans l’après midi nous repartons pour quelques courses dans notre quartier : une montre et des pâtisseries chez El Ard pour ce soir. Evidemment, on se perd.