SINAI 6 AVRIL 2008

L’hôtel Christina Beach : jolis bâtiments blancs avec des balcons arrondis à balustre, végétation luxuriante, palmiers bougainvilliers. Notre chambre n’est pas prête. Le réceptionniste nous conseille d’aller « au restaurant ». Ce dernier est divisé en deux parties, l’une donne sur les jardins, l’autre sur la plage de l’autre côté de la rue. Quelques tables avec des chaises, des salons orientaux avec de gros coussins. Juste à côté, la plage privée: gros lits de plage en bois avec d’épais matelas de plage.
Nous préférons aller nous promener sur la corniche qui sépare les hôtels des restaurants de plage. Il me semble que nous avons quitté l’Egypte. Les menus sont en Anglais ou en Allemand. Les caractères arabes ont disparu. Les seuls Egyptiens présents sont les serveurs des restaurants qui proposent de la nourriture internationale : moussaka, pizzas, pâtes, poissons grillés (on est à la mer) et même du bacon de porc (dans le texte). Les boissons alcoolisées ne se cachent pas. Les touristes dévêtues déambulent. Certains bikinis sont minimalistes.
On finit par trouver importunes les petites filles voilées qui tentent de vendre des bracelets sur la plage.

Dahab est le paradis des plongeurs. Tous les eux pas, une école de plongée. Malheureusement la mer est agitée. De belles vagues blanches sont poussées vers le sud par un vent fort. Personne ne se risque dans l’eau.
Le réceptionniste m’avait donné des espoirs :
– « c’est marée basse. Avec la marée haute, ce sera plus facile de se baigner »
Et oui, il y a des marées en Mer Rouge. Toute l’après midi, nous verrons le niveau de l’eau monter. Mais les vagues ne se calment pas. Deux intrépides ont, par deux fois, essayé d’aller à l’eau. Ils sont vite rentrés. Les sandalettes plastiques et le masque auront fait une sortie avortée.
Cette journée de farniente ne me déplaît pas. Terminer le cahier. Faire les comptes. Laisser vagabonder l’esprit, bercée par les vagues en regardant les belles montagnes découpées de l’Arabie, si proche !

A la tombée de la nuit une ville s’illumine ; c’est l’Arabie !