Rosette : la maison Amaziali

Rosette : maison Amaziali : plafond ottoman

Par un escalier raide on monte au Salamlik – pièce de réception des hommes. Le plafond est décoré de motifs géométriques orange, noir rouge rayonnant autour d’un très beau plafonnier en dentelle de métal. Les placards sont en bois précieux incrusté de nacre avec des échancrures en forme de bouteille pour y ranger flacons et lampes à huiles. L’un des placards cache un escalier dérobé accédant à la galerie des femmes qui peuvent ainsi assister aux conversations ou aux concerts. Dérobé aussi, un passe-plat tournant. A l’étage du dessus, le haremlike avec une estrade. Au troisième niveau : les chambres à coucher ; et sur les toits, les terrasses couvertes par des moucharabiehs. Ces panneaux de bois tournés sont des éléments décoratifs très raffinés : si on est attentif on peut y découvrir des dessins. A Alexandrie, au musée on montrait des gazelles qui n’apparaissent qu’à l’œil averti.  Non seulement les moucharabiehs garantissent l’intimité mais aussi elles tamisent l’éclairage, permettent les courants d’air et rafraîchissent l’atmosphère et font des jeux d’ombres et de lumière qui, me fascinent. Des petites ouvertures pour surveiller la rue font des rectangles de lumière crue.

 

Avatar de Inconnu

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

Laisser un commentaire