Rosette : sur les bords du Nil

EGYPTE 2008

Le Nil à Rosette : pêcheurs

 

Nous nous dirigeons vers le Nil.

J’ai vraiment besoin de trouver des toilettes ! Au coin de la rue du Musée et de la corniche du Nil se trouve un jardin public ou de café avec jardin, ou une salle municipale. On ne sait pas bien, tout est écrit en arabe sauf en anglais en gros WELCOME !

Des petites filles nous entourent
–    «  toilets ? «  .
Il y a même des toilettes dans un bâtiment qui ressemble à une cantine.

La promenade le long du Nil est gravillonnée mais il n’y a pas un arbre. Des bacs font la navette entre les deux rives. Nous sommes très près de l’embouchure et le fleuve est très large. Des jeunes nous proposent : « felouca ? »Cela me plairait mais la rive est raide et l’embarquement malcommode. Nous marchons jusqu’à une mosquée dont le  minaret de brique dépasse d’un curieux bâtiment à angle aigu. Sur la corniche circulent d’antiques Chevrolet des années 50. Comme celles de cuba, elles ont subi des rafistolages, des réparations de carrosserie très artisanales et une peinture bleue pas forcément appropriée. Les chevaux sont plus nombreux que les Chevrolet, concurrencés par les taxis locaux : des Lada branlantes jaunes et vertes.
Des pêcheurs ont jeté un filet dans le Nil. Ils sont 9 répartis sur deux embarcations qui se rapprochent pour tirer le filet et s’écartent pour tracer un cercle.

Rosette : carburant?

Un cheval attend à la pompe à essence, le cocher remplit une citerne.
Midi, nous devons attendre 3 heures, horaire de l’autobus. Ce n’est pas raisonnable de rester au soleil même avec cette température agréable. Nous retournons donc pique-niquer dans le jardin Welcome. Des familles sont attablées à l’ombre et mangent des provisions tirées du sac. Une troupe de scouts improvise un volley avec des tables à la place du filet. Je rentre dans la cafétéria pour acheter de l’eau :
–    «  de l’eau, allez au hammam (aux toilettes) »
En effet de petites filles font la navette avec une cruche, nous ne pouvons pas les imiter. Je sors dans la rue. Personne n’achète de l’eau, des sodas, du pepsi, du coca…mais on n’achète pas d’eau à Rosette. Un peu plus loin, dans un restaurant, j’avise un réfrigérateur contenant de grosses bouteilles. Le patron m’en sort une volontiers. Pas question de payer sans faire un brin de marchandage. Même si mon arabe s’améliore, il reste encore très pauvre « chouaia, chouaia ». Comme je viens de France il me fait un bon prix « Etnein guinée ». C’est le moins cher que nous avons trouvé depuis notre arrivée en Egypte (sauf au supermarché 1.5 LE tandis qu’à l’hôtel c’est 10 LE). Nous étions assises au jardin depuis une bonne heure que le patron fait une apparition : il faut consommer, du thé, du café, un soda, n’importe quoi 2LE). On m’apporte un findjan de café turc bien mousseux un grand verre d’eau et une haute tasse de porcelaine très fine. Je savoure le café en prenant mon temps « à la grecque », j’aurais dû mobiliser trois chaises !

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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