Alexandrie : Corniche et Hôtel Aïfou

EGYPTE 2008/ALEXANDRIE

ALEXANDRIE

Embouteillage

15heures: péage romain, le trafic est très dense. Nous traversons ensuite des lieux mal définis, raffineries de pétrole, lac salé rose, zones industrielles, marais et roselières…ensuite c’est l’embouteillage. Nabil essaie de contourner les bouchons par des chemins détournés. C’est pareil. On dirait que la ville est saturée de voiture pare-chocs contre pare-chocs. L’espace urbain est dense, très dense. Hautes tours d’habitations : j’essaie de compter les étages, une vingtaine au moins, je me perds dans les balcons. Un tramway antique essaie de se faufiler dans la circulation. Je reconnais une place où nous sommes déjà passés avec son rond-point monumental décoré d’amphores. Les agents de police essaient de contenir le flot des voitures et interdisent de tourner à gauche pour rejoindre la Corniche. Nous restons longtemps prisonniers des immeubles. Nous avons mis deux heures pour traverser d’est en Ouest la ville.

Aïfou Horizon Resort

L »hôtel Aïfou Horizon Resort est  en face du parc Montaza à l’extrême Ouest de la corniche. Entrée de granite rose, six marches recouvertes de tapis rouge, colonnes énormes, hall de réception très vaste. Une hôtesse nous offre un verre à pied avec un cocktail de jus d’orange, mangue et abricot – grand classe, tailleurs bleu marine, cravate nouée. Sur un badge, son nom Marian Fouad, elle parle un français impeccable et nous accompagne à notre chambre en bavardant.

La chambre est immense, toute bleue et blanche. Il y a aussi un salon avec un canapé jaune et bleu et deux fauteuils Murs blancs bordés en haut d’une large bande bleue limitée par des plinthes foncées. Magnifiques rideaux bleus masquant deux grandes baies vitrées ouvrant sur une terrasse carrée donnant sur les jardins du château Montaza, une résidence royale occupée par Farouk. De notre chambre, on voit de beaux palmiers et des casuarinas immenses mais aussi un moulin à vent de fantaisie et une tour blanche italianisante qui est sans doute un château d’eau.

Sur la Corniche, la  circulation est effrayante, les plages plutôt minables. Même en face du Sheraton ! Les immeubles forment un véritable mur de vingt étages. Immeubles de béton plus ou moins bien crépis en beige avec des balcons tous les mêmes. Au pied 2X3 ou 2×4 voies. Sur la promenade,, pas un arbre, pas un palmier (il reste des troncs coupés à un mètre du sol) les seuls aménagements sont de petits abris pour faire de l’ombre sur les rares bancs et des tunnels que nous découvrirons plus tard, espacés de plus d’un kilomètre. Sur la plage, quelques douches ; des parasols et de chaises en plastique.
Alexandrie est décevante. Je ne l’imaginais pas comme cela !

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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