
Très joli livre composé de courts textes très poétiques. Certains chapitres ne font qu’une dizaine de lignes.
Un « conte de Noël » : l’essentiel se déroule dans un court laps de temps et se termine à la Saint Sylvestre.
Unité de lieu, un quartier de Naples, Montedidio.
Un récit initiatique : le héros un jeune apprenti devient un homme en trouvant l’amour et perdant sa mère, sa parole est encore celle d’un enfant. Un curieux personnage traverse le récit : un cordonnier juif bossu à qui il pousse des ailes pour rejoindre Jérusalem. Comme Camilleri, Eri de Luca utilise le dialecte pour enrichir l’Italien, le traducteur n’a pas adopté la même technique que le traducteur de Camilleri et préfère laisser les phrases en dialecte telles quelles. C’est sûrement le livre le plus poétique que j’ai lu depuis longtemps.
Ce livre m’a incitée à partir à Naples. Je n’ai pas visité Montedidio mais la parole de l’auteur a résonné longtemps.
Un magnifique livre, oui ! Il faut lire les autres œuvres de De Luca, maintenant. Et aller à Montedidio, entendre cette magnifique langue, le napolitain, in situ…
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