
Un peu d’exotisme et de rêve avant un voyage en Égypte!
Ce court roman paru en feuilleton en 1856 est d’une fraicheur étonnante.
La découverte du tombeau dans la Vallée des Rois est menée allègrement, on s’y croirait.
La deuxième partie, très différente, présente une succession de tableaux, descriptions précises et colorées. Puis l’histoire s’anime quand la belle Tahoser s’éprend d’un Hébreu et que surgissent Moshé et Aharon! une superproduction!
L’édition de Jean-Michel Gardair est très complète. Sa préface passionnante situe l’oeuvre dans son contexte romantique et dans l’égyptologie (égyptomanie) contemporaine. Une biographie très détaillée de Théophile Gautier met le roman en perspective.
Il n’est pas indifférent que Théophile Gautier s’éprenne de l’Égypte par admiration pour le tableau de Prosper Marilhat
La Place de l’Ezbekieh,
,
que la fille de l’auteur apportait à son père des tableaux pour la rédaction du Roman de la Momie. Est ce un hasard si le voyage de Théophile Gautier en Égypte fut justement pour l’inauguration du Canal de Suez et pour la représentation d’Aïda?
Ces coïncidences me ravissent!

Coincidence, je ne viens pas de le lire mais de l’écouter en livre audio avec beaucoup de plaisir et je suis par ailleurs en train de lire Pierre Loti sur l’Egypte aussi
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