les plages au nord de Polis


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Avec le retour du soleil nous décidons d’explorer la côte plus au nord en direction de la ligne verte toute proche.


La route longe la mer dans une campagne de cultures maraîchères : sous  des serres poussent des tomates et des haricots. Des plages encore désertes .Tout près,  les contreforts de la montagne : la forêt de Paphos  est préservée, seules des pistes la traversent, la nature est  sauvage. Les mouflons, emblèmes de Cyprus Airways y ont trouvé refuge.

Suivant les recommandations du guide Nelles, nous faisons un détour par Gialia, petit village perché au dessus d’un ruisseau,  autrefois occupé par les turcs qui ont abandonné de pauvres logements. Les maisons sont minuscules, basses, cachées dans des jardins très fleuris, perdus dans les orangeraies La route se rétrécit, une mince bande de ciment dessert les maisons éloignées et se transforme en piste qui s’enfonce dans la forêt. Nous cherchons une chapelle en ruine, sans la trouver.

Plage


Retour sur la bande côtière : des plages de galets ou de graviers alternent avec la côte rocheuse. Fin de la route côtière à Pakhimanos, une enclave turque barre la route. Nous descendons sur la plage déserte. Le sable est très grossier granulométrie curieuse les grains ont plusieurs millimètres de diamètre) grains noirs, gris ou verts Je me déchausse, la marche est difficile dans ces grains mal tassés où je m’enfonce..Les nuages ont complètement disparu, la mer est bleu très foncé, les montagnes sont très vertes et très découpées dans la jolie lumière d’après la pluie.

Il me vient une idée : pourquoi ne pas rester deux jours de plus à profiter de la mer et de notre joli appartement dans les orangers ? Il faudrait renoncer à Nicosie et à ses musées. Ce serait une halte reposante à condition bien sûr qu’il fasse beau.

port de pêche


Sur la route du retour, nous découvrons un petit port minuscule avec quelques bateaux de pêche colorés, une jolie plage enserrée dans les rochers, déserte, ravissante. Une chapelle moderne, perchée sur une colline,. Entourée par une esplanade avec quelques tables et des bancs domine la mer. Une haie de genêts très curieux avec de grosses fleurs font un  premier plan à une photo où on verra la côte rectiligne ourlée de l’écume des vagues. L’église est ouverte, rien de spécial, c’est tranquille, charmant.

Nous terminons la soirée au port de Latchi à guetter le coucher du soleil. Les tavernes de poisson sentent drôlement bon.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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