
Pour accéder à la Vallée des Cèdres il faut parcourir dix kilomètres d’une méchante piste en montée. D’après le guide bleu « ici commence l’aventure » .La HYUNDAI grimpe mal et chauffe dans cette voiture « il n’y a que le compteur kilométrique qui est bien ! » En effet, on surveille la progression « encore 8 km, encore 4 … » Nous croisons des 4×4 puis des voitures ordinaires.
Petit à petit, nous les voyons, les cèdres ! Ils ne ressemblent pas du tout à ceux de l’Atlas : ce sont des arbres moins imposants, plus jeunes sans doute, plus frêles mais déjà avec leur silhouette caractéristique, leurs branches horizontales formant de lourds parasols . Au Maroc, au contraire, seuls les très vieux cèdres adoptaient cette allure,. Les aiguilles sont plus courtes en petits bouquets très fournis et très ras. Dans le fond de la vallée les cèdres sont les plus hauts mais les platanes qui poussent dans le lit du torrent sont encore plus impressionnants. Chaque arbre comporte plusieurs troncs très épais, parfois creux.