Naples : château angevin

Château Angevin

CARNET NAPOLITAIN/ 8 JOURS EN JUILLET 2005

R1 pour le Château Angevin : le Castel Nuovo ou il Maschio Angioino.

Avec ses grosses tours rondes noires et crénelées, il me rappelle justement le château d’Angers.

Construit de 1279 à 1282, il a été reconstruit par les Aragonais au 14ème siècle. L’entrée est plaquée d’un merveilleux portail blanc,  avec un bas-relief Renaissance : Arc de Triomphe d’Alphonse le Magnanime commémorant sa victoire sur les Anjou.

La porte de bronze rappelle aussi les guerres entre Ferrante d’Aragon et les Anjou : un boulet de canon est encastré,  ce n’est pas un souvenir de guerre plutôt des piraterie.
Comme au château saint Elmo, nous prenons l’ascenseur et arrivons dans les salles du Musée. Les tableaux racontent l’histoire de Naples comme ceux que nous avons vu à la Chartreuse.

La lumière est magnifique, l’air transparent sur la terrasse face au port. Le Vésuve est net surmonté de jolis petits nuages ronds. Sorrente est à portée de main, Capri se détache. Je dessine la Vésuve au premier plan un énorme bateau de croisière danois. Les ferries et les hydroglisseurs vont et viennent en allers et retours pressés. J’ai à peine commencé la silhouette d’un bateau que, déjà, il déverse sa cargaison de voitures qui reviennent des îles. A la jumelle, je cherche Marina Grande de Sorrente ou nous avions séjourné il y a maintenant neuf ans.

18h30, le gardien nous chasse.

Une glace, Galerie Umberto 1er

Galerie Umberto 1er

La Galerie Umberto 1er est une énorme verrière à quatre ailes convergeant sous  une coupole. La décoration est surchargée de stucs et de dorures. Les boutiques et les cafés ont  encore une décoration Belle Epoque. Je ne résiste pas au plaisir de goûter une glace (cassate, moins bonne que la dernière fois).

Le San Carlo est caché par des échafaudages et des bâches. La via Toledo est pleine de monde. Les badauds s’attardent devant les soldes des boutiques élégantes. Fuyant la foule, nous passons par la belle place du Plébiscite éclairée par les derniers rayons du soleil. Un orchestre répète Porgy and Bess dans la cour du Palais Royal. Il semble que tout Naples est animée de spectacles sous les étoiles

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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