Riga à travers les jardins et l’Esplanade en allant au Centre-Ville

Ce couple va à l'Opéra, mais le babouin?


 

Le petit  déjeuner est servi au bar. En face du comptoir de la réception, quelques tables ornées de bouquets secs,  tons légers beige et gris, un ensemble raffiné. Au buffet, un assortiment de fromages et charcuteries, un choix de pains, concombres, tomates en tranches fines … un très bon  cappuccino, le thé est curieusement servi : d’un côté un sachet de l’autre l’eau bouillante dans une chope de verre élégante. L’œuf au plat est accompagné de deux tomates cerise et d’un brin d’aneth, design !

La grande rue Valdemara qui vient du pont suspendu arrive à l’Esplanade, un jardin ombragé que nous traversons en diagonale découvrant les coupoles de la cathédrale orthodoxe de la Nativité, construite en 1884, un peu neuve.

Eglise de la Nativité dans son cadre de verdure

Un peu plus loin, une statue monumentale de granite rose attire mon attention.  Non ! ce n’est pas Lénine ! C’est un poète Janis Raïnis(1865-1929)

Au pied du poète, une petite patinoire et des trampolines. Passé l’église russe, au milieu du boulevard : l’immense statue du Monument de la Liberté : aiguille portant une femme personnalisant la Liberté et l’Indépendance de la Lettonie, vert de gris portant trois étoiles dorées figurant les trois provinces du pays. Réalisme soviétique, ou statue de style fasciste ? Non point ! Ce monument fut érigé en 1935 grâce à une collecte populaire. Contemporaine des horribles constructions mussoliniennes ou staliniennes. Il n’en porte peut être pas les péchés totalitaires, mais n’en est pas élégant pour autant ! Sans parler du socle lourdingue avec des combattants aussi peu gracieux.

Un jardin de part et d’autre d’une rivière ou d’un canal enjambé par de gracieux ponts, est navigable en pédalo, canoë ou en vedette de bois. Des statues sont mises en valeur par des massifs de fleurs. Nous parvenons à l’Opéra, bâtiment peint en blanc curieusement accompagné d’une cheminée d’usine.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Riga à travers les jardins et l’Esplanade en allant au Centre-Ville »

  1. Je suis 100% sur que le cheminee d’usine qui accompagne le batiment de l’opera, appartient a la « centrale de chauffage ». Le Theatre National de Bucarest (detruit par les Stuka allemandes pendant la guerre) avait le meme sorte de cheminee../ Quant au babouin…je suis sur qu’il s’en va en Afrique…en passant par l’Opera…(car il c’est egare un peu…) !

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