Lituanie : Isthme de Courlande, arrivée à Smiltyne

Arrivée à l’hôtel de Smiltyne

la lagune et de l'autre côté Klaipeda

19heures, arrivée sur la presqu’île de Courlande après avoir traversé la lagune sur le bac. Comme la Skoda est immatriculée en Lettonie, le marin s’adresse à nous en Russe. D’ailleurs, depuis un certain temps tout le monde semble vouloir nous parler en Russe. Je n’aurais pas dû écouter les conseils de ceux qui par anti-soviétisme m’ont empêchée d’apprendre le minimum avec les méthodes rapides.

A la sortie du ferry le GPS nous envoie à gauche alors que Smiltynes est fléché à droite. La route file directement vers Nida au sud. Impossible de faire demi-tour avec la ligne blanche continue. Après 5km, on la coupe quand même. L’hôtel est invisible, introuvable.

C’est une bâtisse carrée,coiffée d’un toit à 4 pans de tuiles brunes qui recouvrent les deux étages supérieurs entrecoupés de balcons de bois foncé. Un beau hêtre pourpre, un saule pleureur et un frêne sont alignés. Un talus nous sépare de la digue. Nous voyons de très gros bateaux et les grues vertes ou jaunes des docks de Klaïpeda.  Dîner gastronomique avec le poisson fumé des halles de Liepaja, fondant, un délice.

Le jour tombe, le soleil couchant illumine la coque d’un bateau qui devient doré. De petits nuages mauves flottent. Il est 21h30, le soleil se couche. Est-ce la latitude ou  les jours qui raccourcissent la deuxième partie de Juillet?


Cette journée dans l’isthme de Courlande devait être un des sommets du voyage : hôtel sur place, merveilleusement situé, un site classé par l’UNESCO. La météo en a décidé autrement. Levées avec un ciel voilé nous sommes parties avec les nuages.

On s’acquitte d’un droit d’entrée de 20 Litas au péage. Une seule route parcourt la péninsule pour rejoindre la Russie et Kaliningrad. Les arrêts ne sont possibles que dans des parkings ad hoc. Les cyclistes roulent sur des pistes séparées. Les piétons sont invités à ne pas sortir des sentiers de découverte. Des parkings correspondent aux accès aux plages sur la Baltique.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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