TOILES NOMADES
Contre la guerre : la farce!
Contre l’intolérance, l’humour!
Ces deux recettes font des comédies réjouissantes et efficaces Et maintenant où on va? et le Cochon de Gaza entre rigolade et tendresse, tentent de jouer leur partition dans le gâchis du Moyen Orient.
Sylvain Estibal, journaliste français établi à Montevideo, écrivain, a tourné à Malte mais en VO, arabe et hébreu.
http://www.youtube.com/watch?v=hpAvfABt0j4
Jafaar, pêcheur gazaoui, malchanceux, pour une fois, n’a pas trouvé dans son filet les tongs et les ordures habituelles, mais un beau cochon vietnamien noir, très sympathique. Que faire de cet animal doublement impur? Jafaar est tout d’abord terrifié. Les fonctionnaires internationaux, eux, mangent du porc, mais celui à qui s’adresse Jafaar est au bord de la crise de nerf. Dans la colonie juive, toute proche, on élève des cochons sur des planches pour qu’ils ne souillent pas la Terre Sacrée….peut être pourra-t-il faire du business?
Sasson Gabay, campe un Jafaar formidable. Israélien, d’origine irakienne, il a déjà joué en arabe, dans la Visite de la Fanfare .Le personnage est un homme simple, accablé par le sort. Israël interdit la pêche au large, les prises sont rares, sa maison est occupée par des soldats israéliens qui campent sur son toit, un trou dans le mur est à peine masqué par une commode, l’épicier le poursuit pour dettes…
La farce devient de plus en plus énorme à mesure qu’on avance dans l’histoire. Intolérance et bêtise sont renvoyées face à face : des islamistes tentent de faire de Jafaar un martyr, une improbable patrouille palestinienne et israélienne chasse l’animal impur…Communion de la femme de Jafaar et du soldat occupant devant une télé-novela brésilienne…
La fin est étrange, mais je ne vais pas la raconter.


je me suis bien amusée, j’avais bien aimé pour ma part la visite de la fanfare et dans un genre plus sombre cela m’a fait pensé au film « Les citronniers » : l’absurdité de la guerre et de la haine de 2 communautés que beaucoup de choses rapprochent
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J’ai bien aimé aussi, il y a beaucoup de répliques excellentes, sous des dehors plaisants. J’ai trouvé que la fin était une belle échappatoire.
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Voilà un des films que je ne veux pas rater , l’humour pour contre balancer le tragique et l’intolérance me rappelle Voltaire . j’avais aimé Les citronniers dont parle Dominique.
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Merci chère cristolienne, genoux écorchés sans doute mais il faut bien apprendre à vivre alors qu’à cela ne tienne ! Sinon The artist enchanteur mais un peu passéiste sur la fin.
A binetôt
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Mais pourquoi cette pauvre bete est interdite aux Juifs et aux Musulmans,c’est pourtant Dieu qui l’a créé ; à moins que cela ne soit l’oeuvre du Diable!!
votre site est agréable.
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