3ème CARNET BÉNINOIS ET TOGOLAIS

La route inter-états, très fréquentée, est bordée de terres cultivées et prospères. Cette richesse apparente au Togo s’arrêtera-t-elle dès que nous quitterons le grand axe de circulation ?
Un pont traverse la lagune : le train du phosphate exploité non loin de là.
Comme au Bénin, les routes bien entretenues, sont barrées de péage. Des jeunes filles y proposent des alocos que j’achète avec joie. Le petit sachet plastique bien fermé en contenant 6 vaut 125F ?
Plus loin, un épervier emporte un rongeur dans ses serres. Avait –il été percuté par une voiture ?
Porto Séguro : Maison des esclaves

La Maison des Esclaves de Porto Seguro
Dans des ruelles blanches de sable, la maison Woods est bien cachée derrière une porte en fer. C’est une maison coloniale de style Afro-Brésilien avec un perron haut de quelques marches agrémenté de plantes vertes. Un beau manguier orne la cour. Seuls les soupiraux trahissent l’horrible fonction de cette demeure. C’est là qu’était le lieu de stockage des esclaves attendant le passage vers le Nouveau Monde. Les entrées des soupiraux étaient si basse qu’il fallait ramper. Dans le salon des négriers,rien ne laissait soupçonner la présence des esclaves. Le guide ouvre une trappe qui ressemble à celle d’un bateau et nous propose de descendre. J’hésite un peu : il n’y a pas d’échelle. Il faut se laisser couler en se retenant à la force des bras. Une fois en bas, impossible de se relever : on doit marcher à 4 pattes. La cave ressemble à la cale d’un navire, ainsi les hommes devaient s’habituer à l’exigüité et à l’enfermement.
Il faut imaginer cette maison clandestine cachée dans une épaisse forêt. Après le traité de Lagos ces maisons furent détruites mais celle-ci était bien cachée et discrète.
A Porto Seguro nous faisons quelques achats : des bouteilles d’eau Voltic (imitation de Volvic ?), des bananes, des oranges que nous mangerons à Kpessi dès que nous serons installées.
merci pour la première photo : ce vieil arbre se rafraichissant les branches dans les vagues à l’âme…
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