TOURISTE DANS MA VILLE
CHYPRE ENTRE BYZANCE ET OCCIDENT
C’est une belle exposition présentant des objets, marbres, céramiques, icônes, monnaies et fresques du 4ème siècle (fondation de Constantinople) à 1571(conquête turque). La chrétienté y est représentée aussi bien l’Orthodoxie que les Lusignan et les Croisés. De nombreux panneaux retracent l’histoire de l’île.
J’ai eu la surprise de découvrir les monuments gothiques dans le nord de l’île qu’on n’avait pas vus. la plupart des objets proviennent de Limassol ou de Nicosie. Une rencontre:un moine Néophite le reclus. Un tableau : cette arrivée du Christ à Jérusalem monté sur un âne blanc qui ressemble à un cheval tandis que, grimpé dans un arbre des hommes cueillent des rameaux qu’ils jettent au sol.
Dernière rencontre avec Catherine Cornaro, dernière souveraine de l’île.

LUCA PENNI
Un peintre de la Renaissance à Fontainebleau.
Deux beaux tableaux : une Vénus et surtout une reine s’agenouillant devant un souverain portant un crâne. De très nombreuses gravures très fines sur des sujets mythologiques. Certaines ont été utilisées comme motif pour des assiettes ou différents éléments décoratifs.
LA VICTOIRE DE NIMEGUES COUR PUGET
Cherchant un banc pour nous reposer, La cour Puget est l’endroit parfait : lumineux, sous sa verrière, vaste et tranquille. Un regard à Alexandre, après la lecture de Gaudé. Une chinoise partage notre banc. Avec son iphone elle mitraille les sculptures de la cour puis se tourne vers moi pour demander des explications que je suis bien en peine de lui donner. Le Louvre a fabriqué des fiches explicatives géantes. Nous y lisons que toutes les statues appartiennent à un ensemble commémorant la Victoire de Louis XIV à Nimègues destiné à décorer la place des Victoires.
Les quatre personnages de bronze à genoux, des esclaves figurent les nations vaincue au traité de Nimègues : Espagne, Brandebourg, Empire et Hollande. Sur le côté, trois plaques de bronze racontent l’Europe se soumettant au roi. En face, de nombreux médaillons étaient suspendus autour de la place.
Nous décidons d’aller voir la Place des Victoires. Nous traversons la cour du Conseil d’État avec les colonnes de Buren rafraîchies qui n’évoquent toujours rien pour moi! La Comédie Française en chantier n’est pas à son avantage. Le Palais Royal hivernal est vide, un peu triste. Pensée pour Colette. Les rues Vivienne, de Valois autour de la Banque de France sont vides le dimanche. La Place des Victoire, arrondie offre un écrin à la statue équestre du roi Louis XIV par Desjardin qui a disparu à la Révolution, remplacée par une autre, fondue encore, celle qui est là est donc la troisième!Sur le socle les plaques de bronze sont là. Les médaillons ont perdu leurs colonnes et supports.
Je n’étais jamais venue là. Il a fallu une étudiante chinoise pour piquer ma curiosité!



J’ai lu Chypre et j’ai eu instantanément l’impression de voir le soleil, mais hélas ce n’était qu’une illusion
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@Dominique : c’est la crinière du Lion de Saint Marc que tu as prise pour le soleil!
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J’en connaissais plus que toi, je suis passée plusieurs fois place des Victoires ! J’aime bien les petites rues autour. J’ai vu récemment le Palais Royal, bien triste comme tu le soulignes, vivement la fin des travaux ..
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les provinciales connaissent mieux Paris que moi qui y suis née
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