LE MONDE EN EXPO
Street art! Peintre au pochoir.
Devant tags et grafs je suis dubitative. Est-ce de l’art? Certains m’amusent. Certains égaient une ville grise et neutre. A force d’en voir, je me suis lassée. En revanche, les pochoirs me surprennent et souvent me plaisent.
Cette exposition montre un art du pochoir, de l’aérosol très élaboré. Sur toile et non pas sur les murs. Triptyques, montages de personnages sur du carton ondulé brut, portraits d’artistes. Le monde de Jef Aérosol est un peu le mien : les artistes qu’il représente sont souvent des musiciens, Bob Dylan, Gainsbourg, mais aussi l’accordéoniste roumain du métro, les joueurs de banjo des westerns… et puis, au détour de la rue, Beckett ou Sartre.
Noir et blanc, surtout avec de petites flèches rouges. Parfois la couleur éclate.
Je n’y connais rien à l’art contemporain mais ce plasticien m’a scotchée!

Une conférencière explique à une trentaine de bambins du centre aéré ce qu’est un pochoir, elle leur parle de la loi de 1881 qui interdit d’afficher et d’écrire sur les murs. Elle raconte les grottes préhistoriques, les premiers pochoirs : la terre brune soufflée autour d’une main…. les enfants sont attentifs. Moi aussi!


Oui, c’est vrai il y a quelque chose du film de Fassbinder dans le pitch, mais le film de de Palma traite surtout du milieu de l’entreprise, du système d’humiliation des cadres moins performants, toujours surveillés, comparés. L’histoire d’amour est un prétexte esthétique, même si la séduction a une part importante dans la carrière des femmes de pouvoir, obligées d’être séduisantes – sans être séductrices – ce qu’on ne demande pas à un homme. Et le moment du ballet de Debussy est une très grande scène. Le film n’est pas violent, contrairement à ce que voudrait faire croire le marketing qui veut attirer les adolescents qui seront déçus.
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