CARNET PÉLOPONNÈSE ET CRÊTE 1999

Nous quittons Tolo vers 9 heures par la route de Léonidio sans nous arrêter. La Fiat Punto semble filer et la route nous paraît courte. Après Léonidio, la route s’enfonce dans des gorges étroites dans la montagne calcaire. La rivière est à sec.
Pas de village prévu avant Kosmos: une cinquantaine de kilomètres dans traverser un village.
Dominique remarque
– « il n’y a même pas un monastère! »
Justement, il y a un, accroché en haut de la montagne. Le bâtiment fait corps avec la falaise on voit des cordes pendre pour le ravitaillement.
Kosmos

La route s’élève maintenant dans des forêts de sapins nous sommes en altitude, la végétation rappelle celle de la moyenne montagne en France. Kosmos est un village isolé dans la montagne on retrouve les mêmes maisons de pierre qu’à Léonidio en pierre calcaire blonde avec les balcons en fer forgé.le village est groupé autour de la place ombragée par trois platanes plus que centenaires (1863). Sous les platanes des tables carrées et des chaises de bois.
Geraki
Nous redescendons sur la Laconie en pente douce, croisons des troupeaux de chèvres. Des oliveraies occupent tout le paysage. Avant de rejoindre la mer nous traversons des villages dans la campagne.
Visite à Geraki :
Le village aux rues étroites et en pente n’est pas fait pour la circulation automobile ni pour le tourisme. Nous nous engageons à l’aveuglette, faisons deux fois le tour du village. Nous sommes pas spécialement bien accueillies:
– « pou peis ? », demande l’ânier.
En effet, ce qui se visite ne se trouve pas dans le village, mais sur la colline d’en face, au Kastro. Après avoir cherché en vain les 5 églises byzantines promises par les guides nous reprenons la voiture pour le Kastro.
le Kastro

Nous découvrons une sorte de ville fantôme, une femme nous fait visiter une basilique du XII° siècle Hagia Paraskevi (sainte vendredi) elle détaille les fresques en Grec « ici saint Nicolas, ici Saint Georges, … » les fresques sont en bon état mais nous manquons de repères pour les apprécier.
Je monte à l’assaut de kastro – forteresse franque de Guillaume de Villehardouin– dans une ville fantôme parmi les ruines et quelques églises qui tiennent encore debout. Le château franc est encore plus mal en point. Le ciel est couvert et pour une fois il ne fait pas bien beau ni bien chaud.

l’art et la manière de mettre toute la Grèce en quelques photos : un monastère accroché au flanc de la falaise et un ouzo à siroter sous les platanes avec une assiette d’olives évidement
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@Dominique : sous les platanes on peut aussi commander un café, et rester des heurs à regarder la vie du village….
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Bonjour Miriam, ce monastère accroché à flanc de montagne: impressionnant. Merci pour ces nombreuses photos qui donnent envie de partir. Bonne journée.
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