ROMANS HISTORIQUES & co
Je n’aurais pour rien au monde laissé passer un livre avec un titre pareil! D’autant plus qu’il était chaudement recommandé par Dominique lire ICI
1463, la condamnation de François Villon est cassée par Louis XI, le poète disparait sans laisser de traces. Cette disparition est source d’inspiration pour le romancier qui peut imaginer une suite sans le trahir.
1463, dix ans après la prise de Constantinople. Louis XI veut unifier la France, il entre en rivalité avec l’autorité papale, surtout en Avignon. Le pape Pie II est mort, avec lui, s’évanouit la dernière Croisade. A Florence, au vieux Cosme va succéder Laurent le Magnifique. C’est également le début de l’imprimerie. Et le début de la Renaissance.
François Villon se trouve au centre d’une trame de machinations, au service du roi de France mais
aussi des Médicis qui utilisent ses talents pour persuader l’imprimeur Fust de s’installer à Paris
« La copie de la République que Villon vient de tenir entre ses mains, Platon expose comment la cité doit être gouvernée. Ce texte confirme Louis XI dans son dessin politique […..]Le roi de France cherche à affaiblir le pouvoir du Vatican afin de consolider le sien propre. Or, une industrie naissante mine soudain la suprématie papale. A la différence des moines copistes[… ]les colporteurs de Fust assurent à leur tour en toute candeur, la distribution d’œuvres clandestines astucieusement maquillées en psautiers ou rituels très catholiques »
L’établissement de l’imprimerie de Fust n’est que la première étape de l’intrigue, il faut imprimer des œuvres de premier plan. Et c’est là qu’intervient la Confrérie des Chasseurs de Livres. Personnellement, je n’aime ni les confréries ni les sectes, encore moins l’ésotérisme. Pour les chasseurs de livres, je ferais une exception.
« le lien invisible d’une passion partagée, une passion vive et intense[…] la passion pour tout ce qui touche les livres» m’est sympathique »sous les auspices de Lorenzo le Magnifique, avec l’argent des facultés dont l’Académie platonicienne… », ils vont chercher « les collections de la confrérie de Jérusalem, qui datent d’avant Rome même […] des historiens latins et des chroniqueurs juifs dont Flavius Josèphe… », les restes de la Bibliothèque d’Alexandrie après l’incendie.
Les aventures de Villon prennent une autre tournure, il s’embarque pour la Terre Sainte, non pas sur les chemins balisés des pèlerins mais para les sentiers détournés de la Galilée, du Lac de Tibériade. Guidé par un gitan et Aïcha la belle Berbère, il rencontre des moines, des rabbins, même un Essénien et se trouve encore au centre d’un autre marchandage, Gamliel le rabbin veut sauver les juiveries dispersées. Contre un manuscrit portant les paroles de Jésus il veut acheter la paix et la promesse qu’il n’y aura plus de Croisades apportant la désolation dans les communautés juives européennes.
La dernière partie racontant les avatars du manuscrit précieux m’a moins captivée que le début du livre. Les textes bien réels des Anciens qui ont marqué l’Humanisme et la Renaissance, m’auraient suffi.
Lecture un peu en demi-teinte donc .. à l’occasion je le prendrai à la bibliothèque.
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@Aifelle : c’est une lecture très agréable même si j’ai eu des réserves sur la fin.
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Tu n’es pas la première à dire que la fin t’a un peu lassé, je n’ai pas éprouvé cela
Je partage ton point de vue sur les sectes et autres excités religieux mais pour les livres qu’est ce qu’on ne ferait pas
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Au fait j’ai craqué et acheté la version numérique du livres sur les relations entre juifs et musulmans, j’ai entamé la lecture hier soir !
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@Dominique :j’ai très envie mais j’attendrai les fêtes et les cadeaux
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C’est vrai qu’il y a encore les relations entre les juifs et les musulmans. Finalement il y a tellement de thèmes abordés que c’est peut-être cela qui rend l’intrigue confuse.
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