AUTOMNE AQUITAIN

Généralement les locations s ‘entendent samedi à samedi, nous n’avons pas bien regardé le contrat. Voyageant le vendredi pour éviter l’affluence sur les routes, nous pensions faire étape à Saintes. Entre Poitiers et Niort, la dame du gîte m’appelle pour savoir où nous sommes. Changement de programme ! Il faut foncer si nous voulons attraper le bac de 15h à Royan, le GPS prévoit l’arrivée à 14h42.

14h45, nous faisons la queue à l’embarquement. Soleil radieux, ciel bleu, une véritable croisière d’une demi-heure ! 27°C c’est encore l’été !
16h15, nous découvrons notre gîte : Jean Petit.
Au beau milieu de la forêt, un grand enclos fermé par un portail rouge de ferronnerie. Dans cette grand clairière des pins magnifiques, plus que centenaires, un bosquet de chênes- liège aux troncs biscornus, et deux maisons forestières : deux longères brique roses et ciment beige aux toits de tuiles romaines moussues et couvertes de lichens. Deux pans dépassent largement de deux petits auvents sur le côté. Volets de bois rouges et boiseries rouges. Ces maisons sont originales et très bien situées. Elles sont transformées en gites mitoyens.
L’agencement intérieur est simple, moderne et sobre. Dominante bleu et blanc, , meubles en pin, canapé bleu dans le coin télé, , une cuisine américaine avec un large plan de travail, un four à micro-ondes , deux plaques électriques, un lave-vaisselle et un lave-linge mais pas de cuisinière. Le luxe est la belle cheminée à insert, on peut se servir à volonté dans la réserve de bois sous un appentis. Couvre-lit mille-raies dans la chambre.
A l’extérieur, un banc de bois gris bleu à côté de la porte d’entrée. A l’arrière une table de bois et des bancs, à côté un barbecue de ciment.
Des yuccas sont en fleur, grosses clochettes blanches.
Trois vélos sont à notre disposition, la forêt est sillonnée de pistes cyclables, les distances sont trop grandes pour rejoindre à pied les villages.

Le plus urgent : aller à la plage distante d’un kilomètre. Au bout de la route, il y a un très grand camping, une sorte de marché dans des baraques de bois. Une rampe monte à l’assaut de la dune et on découvre l’océan. Les belles vagues écumantes, la brume qui s’élève, m’étonnent toujours. Je suis saisie, comme l’an passé au Sénégal, ou au Bénin, par la puissance de l’Atlantique. Malgré le long voyage, l’installation et les courses, je me lance dans ma promenade favorite, sur le sable mouillé, pieds nus. Elle ne sera pas très longue : la mer monte, avec la pleine lune, c’est un très fort coefficient de marée, au bout de dix minutes, la vague recouvre le sable sec presque jusqu’au pied de la dune. La marche est malaisée avec la pente, je rebrousse chemin non sans avoir trempé le bas de mon jeans que j’avais remonté à mi-mollet.
Les courses sont à 18km. Lesparre, une sous-préfecture a tous les commerces et deux grandes surfaces. Hourtin est un peu moins loin, mais il n’y a que de petites supérettes. Nous choisirons Lesparre.
A l’entrée de la ville, se dresse un fort joli donjon carré en belle pierre blanche, la ville est aussi construite avec cette pierre blanche. Il est trop tard pour flâner dans les rues piétonnes, et nous sommes fatiguées. Courses à Carrefour qui ressemble à tous les Carrefours !

Rien que pour la dune je viendrai bien là
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@Dominique : des dizaines de km de dune, attention protégées!
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C’est vrai qu’elle est belle cette maison et les dunes aussi! Un lieu idyllique mais je connais la suite!
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