Olbia et la Strada 125 jusqu’à Orosei –

CARNET SARDE

Le paysage vu de l’hôtel est plaisant :des montagnes très pointues et déchiquetées se détachent sur le ciel. Le temps est magnifique. La colazione de l’Hôtel Demar est une excellente surprise: buffet très complet, charcuteries, fromages, viennoiseries et un cappuccino délicieux.

Olbia n’est pas très étendue, c’est une ville de  50.000 habitants.  C’est la porte de la Sardaigne touristique avec son aéroport international et son port pour les ferries. On arrive facilement au port. l’Office de tourisme se trouve au rez de chaussée de l’Hôtel de Ville, beau palais 19ème siècle, peint en jaune.Le lungomare est fleuri de buissons aux inflorescences en pompons roses, oranges, rouges formant des parterres. Des marchands ont installé leurs étals de souvenirs pour touristes allant des bracelets tressés fluos ou couleur rasta, aux bijoux, foulards, paréos ou petit mobilier de bois. En face, le port  a des installations modernes. Des navettes conduisent les touristes en ville.

Suivant le Lungomare nous trouvons la S125 Strada Orientale qui suit la côte.

l'île Tavolara vue de Porto Istana
l’île Tavolara vue de Porto Istana

Un petit détour vers la mer à Porto Istana nous fait découvrir l’île spectaculaire de la Tavolara, ses hautes falaises verticales bleutées surgissent de la mer. Les lotissements de la station balnéaire sont très fleuris. maisons crépies de jaune, d’orange aux balcons soulignés par des stores grèges artistement noués. Des potiches sont garnies de pétunias bleus. les bougainvillées font des taches de couleur vive.

La route S125 est bordée de lauriers roses qui montent très haut. la floraison est optimale. Les bouquets se détachent sur le maquis couvrant les collines : lentisques pistachiers, arbousiers et bruyère arborescentes.

Les échappées sur la côte rocheuse sont spectaculaires mais il est difficile d’arrêter la voiture sur cette route sinueuse et étroite.

Nouveau détour au Capo Coda Cavallo presqu’île dédiée au tourisme de luxe exclusif, ce qui implique barbelés, portails métalliques et nombreuses interdictions. On pourrait atteindre la plage en laissant la voiture à ‘un des deux parking payants (6€, l’un l’autre 1.5€/h). Cher puisque nous n’avons pas l’intention d’y rester longtemps ni de ses baigner avant d’être installée au gîte.

A San Téodoro le GPS nous oriente vers la S.131 qui ressemble à une autoroute (gratuite) et qui s’enfonce dans de nombreux tunnels. La montagne est moins fleurie que la côte, le maquis, plus pelé/ Une tour carrée coiffe un village près de Budoni. Je remarque les oliveraies avec les arbres taillés très bas.

 

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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