notre gîte à Povoa de Lanhoso

CARNET PORTUGAIS

la merveilleuse piscine naturelle du gîte de Povoa
la merveilleuse piscine naturelle du gîte de Povoa

Le GPS est irrémédiablement cassé, la carte date de 1999. Comment allons- nous arriver à Braga puis au gîte de Povoa de Lanhoso ? J’ai même oublié de télécharger le plan. Finalement, tout se passe bien. L’aéroport se situant au nord de Porto, je demande aux passants la direction de l’aéroport. On trouve ensuite l’autoroute de Braga et la direction de Chaves. Au bureau de tourisme la dame appelle le propriétaire qui vient nous chercher. A 17h, nous sommes installées.

Povoa de Lanhoso est un gros bourg entouré de nombreux hameaux (villages ?) dans une vallée cultivée de maïs et de vignes,  entourée par des montagnes arrondies recouvertes (ou non)  de forêts. La petite ville a un centre ancien, une place plantée de vieux arbres dont les troncs sont curieusement habillés de laine colorée tricotée pour eux. En dessous, des bancs et un théâtre de verdure. Autour les maisons semblent anciennes. L’Office de Tourisme crépi de rose orange, occupe une belle maison. Non loin de là, les quartiers modernes forment une ville impersonnelle  avec des rues qui se coupent à angle droit et de grands ronds-points. Les hauts immeubles longent la route principale tandis qu’un champ de foire fait tout à fait rural en bordure d’un quartier de pavillons. De l’autre côté de la ville, en bordure de route, des écoles, un hôpital, des centres administratifs sont ceux d’une petite cité. L’ensemble hétéroclite nous déroute et nous nous sommes copieusement perdues en cherchant Intermarché.

Notre gite se trouve dans le village de Villela, village diffus dans la campagne. Au loin on devine le clocher d’une église et quelques maisons. Finalement partout c’est construit.

Granite
Granite

Notre maison est enclose de hauts murs moussus de belle pierre de granite avec deux portails métalliques gris. La maison est une longère partagée en deux gites. Chacun s’ouvre sur un perron par lequel on accède en montant trois marches et de l’autre côté chaque gîte a une terrasse donnant sur une cour gravillonnée fleurie d’hortensias bleus avec un jeune olivier et un figuier qui s’adossent au mur. De l’autre côté de la maison, le terrain est planté d’une vigne très haute. Une allée est bordée de rosiers blancs et rouge qui embaument ; d’althéas bleus et d’arbustes exotiques au feuillage lobé comme des acacias et aux fleurs oranges.

Le joyau de la maison est la piscine « naturelle » ou piscine écologique : un bassin communique avec une bordure plantée. Un tissu feutré délimite la zone de baignade, puis plus loin un grillage. Dans une première bordure les plantes sont dans des casiers en plastique, plus loin, dans des galets blancs d’autres végétaux ont leur racine en terre, petits arbustes, jacinthes d’eau bleues, nymphéas jaunes. Les plantes recyclent l’eau tandis que la piscine est constamment alimentée par un tuyau. Fernando a conçu cette piscine écologique en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Braga. Elle ne nécessite aucun traitement chimique. D’après lui, l’eau est comme celle d’une rivière à l’eau courante sans cesse renouvelée.

Le thermomètre marque 20°. C’est frais d’entrée mais après quelques brasses  je me réchauffe. Je nage en compagnie des nombreuse grenouilles dans une eau très verte parce qu’il y a des algues (qui a dit que les algues étaient néfastes ?).

qui connaît cette fleur?
qui connaît cette fleur?

La maison est une construction traditionnelle en granite mais l’intérieur est contemporain – très classe. Sol de granite foncé, poli, lisse et brillant. Murs blancs. Plafond de bois sombre. Placards dans les murs, à boutons métalliques. Dans la salle, un canapé gris brun fait face à une cheminée à insert. Seuls meubles colorés la table et les chaises de bois clair. La cuisine est très moderne en métal poli, placards blancs, jolie hotte, très sobre. Dans la chambre toujours ce parti-pris de sobriété : placards muraux blancs, lit gris-brun, couvre-lit et oreillers blancs. Les tables de nuit sont un peu bizarres, triangles aux angles arrondis supportant des lampes originales. La salle de bain joue avec d’autres matériaux : bois clair en baguettes carrées, comme du caillebottis, contenants en crochet écru formant des boites carrés mais souples ou des vide-poches. La douche italienne est séparée par un panneau de verre. Le lavabo est un évier ancien. Tout est nickel. La wifi marche bien dans la chambre mais les ondes ne franchissent pas les épais murs de granite.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

3 réflexions sur « notre gîte à Povoa de Lanhoso »

  1. ayant fait une fois l’expérience d’une piscine naturelle je confirme le plaisir qu’il y a à se baigner là, on se croirait dans une rivière, pas d’odeur de chlore : le bonheur

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