LIBYE

Hisham Matar rentre en Libye en mars 2012 à la recherche de son père Jallaba Matar opposant au régime de Khadafi enlevé en Egypte en 1990 dont il n’a aucune nouvelle depuis 1996. Mis au secret. Abattu en 1996 en même temps que 1270 prisonniers de la prison d’Abou Salim? Malgré une campagne médiatique internationale avec le soutien de personnalités même Desmond Tutu, jusqu’à la Chambre des Lords exigeant des explications sur sa disparition. Même après la chute du dictateur, Hisham n’obtiendra pas les preuves qu’il cherche.
Ce récit très intime, quête du père.10
Il retrace l’histoire récente de la Libye, de la colonisation italienne à la dictature de Khadafi pour se terminer aux Printemps arabes de 2011. Il évoque sa famille, la figure du grand père , héros de la lutte contre les Italiens, ses oncles, ses cousins. Les plus jeunes furent des combattants du printemps 2011. la figure de la mère est aussi héroïque. On pénètre dans l’intimité d’une famille libyenne, dans la maison de famille.
Un récit de l‘exil. Hisham Matar a passé plus d’une trentaine d’années en Egypte, en Angleterre, même au Kenya. Citoyen britannique. professeur de littérature, il vit à cheval sur les deux cultures .
Un très beau livre.
Il ne dit pas ce qu’il pense de l’après Khadafi ?
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@claudialucia : le livre a été écrit en 2012 donc la situation ne s’est pas encore dégradé comme maintenant; par ailleurs c’est le récit de la quête du père.
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le pays ne m’attire pas une seconde mais le thème oui et le courage qu’il doit falloir pour refaire sa vie en exil
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@Dominique : le thème de la quête du fils est magnifiquement traité, celui de l’exil aussi
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