EXPOSITION TEMPORAIRE jusqu’au 14 octobre au Petit Palais
Parcours de l’expo ICI

1870 – 1871 La Guerre franco-Prusse, puis l’écrasement de la Commune de Paris ruinent Paris et la vie artistique qui était brillante.
En 1870 Durand-Ruel s’installe à Londres suivi de Daubigny, Pissaro, Monet, Sisley rejoints en 1871 par Tissot, Carpeaux et Dalou.
Ces artistes feront de fréquents allers et retours entre 1871 et 1905. Certains comme Tissot feront carrière à Londres.

Siebe Johannes ten cate .
L’exposition commence dans une salle rouge « Paris en Guerre » illustré par un tableau de Gustave Doré, les carnets de croquis de Carpeaux, un siège de Paris de Meissonnier, des aquarelles d’Isodore Pils représentant la Colonne Vendôme renversée, et un très beau Corot presque onirique d’ailleurs titré Le Rêve-Paris incendié.
On quitte la salle rouge pour une demi-lune bleue où la Traversée de la Manche par Monet est projetée sur un écran incurvé sous forme d’animation. Les voiliers tanguent, les nuages traversent le ciel, les vagues soulèvent leur écume.

L’arrivée à Londres avec ses fumées, son brouillard est dans une salle grise: on y voit la foule, le port les industries deux belles gravures de Gustave Doré m’ont bien plu.
Le cercle des futurs Impressionnistes est bleu: Claude Monet peint Hyde Park, Daubigny , la Tamise avec des tableaux jaunes, voiliers et marais, vis à vis de Monet, 3 Pissaro ensoleillés qui rappellent ses tableaux de Louveciennes.


PissaroL’exil économique de Carpeaux : une grande salle vert foncé accueille les marbres de Carpeaux.

Avec la chute du IIIème Empire, Carpeaux a perdu ses commandes; Il vient à Londres faire le portrait de Napoléon III en exil.


La salle suivant est violette et nommée James Tissot, l’anglophile : de grands tableaux illustrent la vie des salons victoriens, des scènes de genre…

En plus des belles robes des élégantes des maharadjas indiens portent des tenues chamarées. Tissot excelle dans la représentation des tissus, des physionomies.

Tissot partage la salle avec Giuseppe de Nittis (ami de Degas)

Une salle bleu nuit ou noire met à l’honneur Legros (1837-1911) que je ne connaissais pas et dont la peinture pompeuse avec ds thèmes religieux n’est pas ma tasse de thé.
En revanche la rencontre avec Jules Dalou (ou l’art du modelage) est une excellente surprise.

La fin de l’exposition est beaucoup plus impressionnistes, les salles s’intitulent Retours à Londres
Pissaro et Sisley se font face merveilleux tableaux mais sans surprise.
Monet est précédé de James Abbott Mc Neill Whistler dont le traitement de l’eau diffère de celui des impressionnistes français

Une salle entière tendue de bleu est consacrée à la série du Parlement de Londres par Monet, face à Monet Westminster de Giuseppe de Nittis


l’exposition se termine par une salle consacrée à Derain qui rendait hommage à Monet

Les Impressionnistes à Londres m’a laissé l’impression étrange de ne pas apporter grand chose de plus que ce que je connaissais de Monet, Pissaro ou Sisley qui sont vraiment les Impressionnistes et que les artistes pas spécialement impressionnistes sont mieux représentés et m’ont plus marquée. Rencontre intéressante avec Tissot ou Whistler, sans parler de Jules Dalou que je découvre.
j’aime généralement beaucoup les expos de ce musée!
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@eimelle : les collections permanentes ne sont pas mal non plus!
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Dommage, je ne peux pas aller la voir. Effectivement, sur les impressionnistes, rien ne paraît bien neuf. En revanche, j’aurai bien aimé aussi voir les Tissot, c’est un peintre que j’aime beaucoup… ca a l’air quand même bien pensé, en élargissant un peu le sujet autour de l’anglophilie…
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@maggie : évidemment l’anglophilie, cela te connaît!
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Je vais essayer d’y aller. Au fil des expos, je ne vois pas grand chose de nouveau autour des impressionnistes, mais il y a toujours quelques surprises malgré tout. Je connais assez mal Tissot par exemple.
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@Aifelle : Tissot ne ma paraît pas impressionniste, seulement un contemporain des impressionnistes. Mais je ne suis pas très calée en impressionisme!
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